Testament spirituel

Note préliminaire :
Ce testament peut être mis sous forme d’un acte érigé et gardé par un notaire (acte authentique)
Si vous écrivez l’acte vous-même, pour la validité d’un acte sous seing privé (qui a force de légale) il faut :
– de l’écrire vous-même entièrement à la main ou au moins signer le texte imprimé ou photocopié, précédé de « lu et approuvé » écrits à la main. Et cela vaut pour chaque exemplaire (copie).
– votre nom prénom, lieu de résidence, date et lieu de l’acte

Testament spirituel

(Date et lieu)

Le (La) soussigné(e) … (nom et prénoms), demeurant à … déclare être en bon sens et entièrement libre et d’une volonté déterminée d’arranger ce qui suit lors de mon décès :

1– Je refuse toute forme de don et de réception d’organes (certainement pas d’organes vitaux)
2– Je refuse toute forme d’euthanasie
3– Je refuse les soins palliatifs associés à une surdose de morphine ou autres accélérateurs de décès. Les soins palliatifs qui n’accélèrent pas le décès sont possibles selon mon souhait ou si je n’aurai plus l’usage de mon intelligence, celui des personnes ci-dessous qui gardent un exemplaire de ce testament
4– Je refuse la crémation ou l’incinération
5- Je demande expressément la présence du prêtre mentionné ci-dessous à mon lit de mort pour administrer les derniers sacrements et m’accompagner dans ma mort. Il n’a pas besoin d’être vacciné ou testé.
6– Je souhaite une messe de funérailles et une liturgie de cimetière selon le rite tridentin, par un prêtre catholique validement ordonné (non una cum), ci-après désigné
7– ce testament a été conservé en plusieurs exemplaires par les personnes mentionnées ci- dessous.
8- Tout cela est ma dernière volonté explicite et sacrée.

– nom du/des prêtre(s) :

– noms des personnes qui en conservent une copie :

(signer ici précédé de lu et approuvé)
(s’il y a plusieurs pages, chaque page sauf la dernière doit être parafée par une courte signature)

NB

Explication concernant la transplantation
La transplantation, le don et l’incorporation d’organes ne sont pas autorisés si les organes sont d’une importance vitale, tels que le cœur, les deux reins, le foie, etc. La transplantation d’organes est aujourd’hui presque exclusivement réalisée chez des personnes cliniquement décédées de mort cérébrale. La mort cérébrale est prononcée lorsque le cerveau est tellement endommagé que la personne est certaine de mourir bientôt (mais est toujours en vie pour le moment). Parce que dans ce cas, les organes sont encore vivants et frais, la greffe a plus de chances de réussir que la greffe d’organes qui ne sont plus vivants. La mort cérébrale n’est pas une vraie mort. La mort est la séparation de l’âme et du corps. En cas de mort clinique ou cérébrale, la personne est toujours en vie, le sang circule toujours. Par conséquent, la seule vraie mort est la mort du cœur, lorsque le sang cesse de circuler.
Ce que l’on appelle le don d’organes implique des organes vitaux, prélevés sur une personne vivante qui n’est qu’en état de mort cérébrale, c’est-à-dire encore en vie. C’est donc un meurtre et un suicide.

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