Prophétie de l’abbé Voclin (1827)

L’abbé Voclin, prêtre pieux et charitable, était curé de la paroisse Saint-Jacques, à Amiens, pendant la période de la première Restauration. Il mourut en 1838. En 1827, il fit la prophétie que nous reproduisons ci-dessous. Il l’a d’abord énoncée oralement ce qui explique son aspect un peu morcelé. L’abbé Voclin a prédit en 1827.


« Souvenez-vous que d’ici deux ou trois ans une révolution éclatera (1830).

La crise ne sera pas longue, mais il y aura beaucoup de sang versé.

La religion en souffrira.

Le règne du nouveau potentat (Louis-Philippe) durera assez longtemps. Mais avant 1850 (1848) éclatera un autre bouleversement : il semblera venit d’un mot.

La République sera proclamée, mais pour un bref délai.

Plus tard se déclenchera un plus terrible cataclysme.

On parlera beaucoup d’argent.

Il se produira des écrits abominables contre la religion.

D’ardentes disputes auront lieu entre écrivains de sentiments opposés.

Des ruisseaux de sang couleront dans diverses parties de la France.

La Seine coulera des ondes rougies jusqu’à la mer.

Paris sera rempli de meurtres.

Le Nord sera rudement éprouvé ; mais Amiens souffrira peu, étant spécialement protégé par la Sainte Vierge.

Pendant cette crise affreuse, les églises seront fermées par ordre ou par prudence.

Ces malheurs se prolongeront trois mois.

Il y aura un moment si lugubre que tout semblera perdu.

Mais un miracle que personne ne pourra révoquer en doute s’accomplira. Les méchants seront écrasés. Beaucoup se convertiront.

Un roi selon le coeur de Dieu montera alors sur le trône.

Son règne sera long.

La France sera prospère, la religion en honneur.

Après peut-être un siècle de bonheur, les hommes se pervertiront encore : ce sera la fin des temps.

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