Prophéties de Sœur Nascota (1933), religieuse Italienne, « Vittina del divin Amore »

Prophéties d’une religieuse Italienne, Sœur Nascota, Vittina del divin Amore, âme simple et comblée de grâces, qui mena une vie cachée en Dieu, en s’efforçant d’expier pour l’humanité pécheresse et criminelle. Les confidences de cette religieuse furent publiées par Giovanni Bonifetti en octobre 1933.

Le 18 octobre 1933, pendant une visite au Très Saint Sacrement, sœur Nascota se trouve transportée dan un monde de lumière :

« Bientôt, dit-elle, je me vis en présence de la Bienheureuse Vierge Marie, toute de blanc vêtue, un voile sur la tête. Elle était triste, en pleurs, ses larmes inondant le sol. –  » Ma fille, – me dit-Elle tout à coup -, je pleure parce que le fléau est proche et Jésus dit que le châtiment s’impose, voilà pourquoi, Je ne puis plus l’écarter. Mais mon Cœur maternel est dans l’angoisse d’avoir à assister à un tel fléau et à la perte des âmes… À présent, le sort en est jeté et Il me faut céder  » ».

Les avertissements n’ont pourtant pas manqué :

« Chaque fois que je descends sur cette terre, – me dit un autre jour la Sainte Vierge -, c’est pour exhorter les hommes a faire pénitence et à sortir de leurs vices, s’ils veulent échapper à la Justice Divine. Dans ces derniers temps, ce n’est pas à toi seule que j’ai donné mes avertissements, mais encore à d’autres, surtout au Pape, puis à l’Apôtre du Sacré-Cœur, le Père Matteo ; Je suis apparue à bien d’autres âmes saintes ; à tous, j’ai demandé des œuvres de pénitence et de satisfaction. Mais je constate que le monde ne m’écoute pas et quelques âmes seulement, bien rares, font attention à mes avertissements. Le châtiment ne tient plus, pour ainsi dire, que par un fil ; celui-ci vient-il à se rompre, le jugement de dieu et sa juste colère s’abattront sur l’humanité ».

Le châtiment est nécessaire pour sauver les âmes :

« O ma fille, déclara Notre Seigneur, si Je ne leur envoie pas une grande épreuve, les hommes ne réfléchiront pas. Ce sont les passions qui troublent leur regard, au lieu de la douleur et les larmes de contrition provoquées par leurs péchés et les souffrances qu’ils m’ont causées… »

L’épreuve sera purificatrice :

« Si tout allait selon mes désirs, – expliqua une autre fois Notre Seigneur -, les hommes s’assoupiraient dans le péché. De cette façon, au contraire, la persécution aura le même effet que si tu lavais un linge ou un autre objet quelconque. Tu ne te contentes certainement pas de rincer dans l’eau fraîche ; tu prends du savon, de la lessive et un frottoir. Et bien, la persécution est comme la lessive des âmes. Elle est comme la semence qu’on répand et qui porte des fruits au centuple… »

La persécution ne sera pas la seule épreuve à supporter. A Fatima, la Vierge avait annoncé des persécutions, la famine et la guerre. Sœur Nascota reçut des révélations identiques :

« Je ne peux plus retenir le bras de mon divin Fils, – lui dit, comme à La Salette, « celle qui pleure » ; Il doit effectivement recourir à un châtiment et Il veut envoyer un vrai déluge, non pas d’eau mais de sang. Les hommes seront plus que décimés ; il faudra enjamber les cadavres et le sang coulera à flots dans les rues des villes… »

« Derrière Jésus il y avait une armée d’anges, je dis une armée parce qu’ils avaient tous une épée avec le geste de blesser l’ennemi. Puis Jésus me dit :  » J’ai attendu et j’attends encore que l’Année Sainte soit passée pour donner aux hommes l’occasion de se convertir. Mais le châtiment est prêt, si je ne l’envoyais pas je n’agirais pas avec justice, parce que le monde est trop embourbé dans le péché, spécialement celui d’impureté, de l’usage immodéré des plaisirs illicites…  » »

« Puis, Je commanderai à mes anges de poursuivre mes ennemis, – lui révéla, une autre fois, Notre Seigneur. J’enverrai une épidémie telle qu’en peu de jours les villes seront presque désertes ; et que les survivants passeront sur des monceaux de cadavres ».

Pourquoi cette rigueur ? Jésus l’a dit à Sœur Nascota :

« L’ingratitude est ce qui me peine le plus. Après avoir tellement fait et tant souffert comme Rédempteur, non seulement on ne me rend pas amour pour amour, on me maltraite même… Les nations ne l’auraient que trop mérité, si Je les punissais et si Je les anéantissais comme l’ingrate Jérusalem ».

Toutes les nations ne seront pas traitées de la même manière :

« J’ai résolu de sauver l’Italie, déclara Jésus à la religieuse qui l’implorait, autrement elle serait dans une situation plus lamentable que celle de la cruelle et impie Russie ; elle serait sans Dieu. Mais des dissensions y surgiront des plus terribles, comme ma très Sainte Mère les a déjà prédites ; beaucoup y périront, ils seront comme les plantes d’une campagne ravagée par le grêle : petit à petit, ils relèveront la tête, oui, mais ils la tourneront vers Moi ».

Un autre jour, il précisa :

« Je n’y permettrai pas de persécution mais certainement une épidémie ».

Sœur Nascota s’offrit en victime pour écarter des nations les châtiments prédits, mais Notre Seigneur l’en détourna :

« Ne le fais pas, car il faut que je prenne la verge. Une seule nation sera traitée moins durement, mais sentira, elle aussi, les suites du châtiment. »

De quelle nation s’agit-il ? Non pas, de la France, mais probablement de la Pologne où seule la côte maritime sera touchée, vers Gdansk.

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