Messes « una cum heretico »

Les Messes pendant lesquelles le célébrant prie pendant la prière « Te Igitur » du canon, « una cum papa notro Francisco » pèche trois fois mortelement.

Premièrement mensonge

Ce célébrant ment en disant « papa Francisco », car François n’est pas pape, lui étant multiple hérétique et apostat. Un mensonge si grossier sur une matière si grave (sur qui serait pape ou pas), dans une des prières des plus saintes est un sacrilège. Dire que l’Eglise est unie à un chef hérétique, de fait hors de l’Eglise, dans l’acte même du Sacrifice de l’Eglise constitue donc un MENSONGE et un SACRILÈGE contre le sacrement de l’Eucharistie, sacrement de l’unité de l’Eglise.

Deuxièmement interdiction

Il est de tous temps interdit dans l’Eglise de nommer un hérétique ou apostat pendant le canon de la Messe. Le fruit de la Messe est appliqué d’abord à l’Eglise. Le ton employé par le prêtre pour ce paragraphe in primis est le ton intimatif. Le prêtre intime à Dieu d’accorder en justice au Pape, à l’évêque du lieu et aux fidèles les mérites de Jésus- Christ, car tous sont des membres du Corps mystique du Christ et ont droit en justice à participer aux fruits de la Messe. Cela exclut absolument tous les schismatiques, les hérétiques et les apostats, qui ne sont plus membres de l’Eglise.

La sainte Messe ne peut pas aujourd’hui être célébrée « pro Ecclesia una cum Francisco », Bergoglio étant un usurpateur et un antichrist. Il n’est pas uni à l’Eglise et il ne célèbre pas cette Messe. Il célèbre la Cène montinienne invalide et abominable aux yeux du Seigneur. En outre, déclarer Bergoglio una cum Ecclesia, c’est affirmer que la Messe que l’on célèbre est commandée par un hérétique. Communier avec un hérétique dans l’acte suprême de la liturgie relève du péché mortel de la « communicatio in sacris ». Cette participation aux rites sacrés avec un hérétique est un délit passible de l’excommunication ipso facto.

En effet, le Droit Canon enseigne :

« Il n’est pas licite aux fidèles d’assister activement de quelque manière que ce soit ou d’avoir part en des choses sacrées avec les non catholiques ». canon 1258.

« Celui qui aide spontanément et en connaissance de cause à la propagation d’une hérésie, de quelque manière que ce soit ou qui communique en choses divines (liturgie, sacrements) avec des hérétiques à l’encontre du canon 1258, est suspect d’hérésie ».

Les Dyptiques.

Dans I’Eglise Primitive, on utilisait une double tablette d’ivoire sur laquelle on inscrivait les noms des évêques, des martyrs, dont il devait être fait mention à la Messe et dans les prières. (Dictionnaire de Culture Religieuse, Chanoine Marcel).

Dans le DTC tome 10, col. 1374, on précise :
« …la lecture des diptyques …ce rite a son importance au point de vue théologique, parce que l’inscription aux diptyques est un signe que l’on était en communion avec ceux dont le nom était lu. On biffait celui des hérétiques ; cette pratique donna lieu souvent à d’aigres controverses; enfin le nom du Pape était d’ordinaire à la place d’honneur ». Cette histoire des diptyques est particulièrement bien étudiée dans le Dictionnaire d’Archéologie Chrétienne, fascicule 38, colonnes 1045 à 1170 :

… La coutume daterait des apôtres (col. 1051)…

Avoir son nom inscrit dans les diptyques, c’était le signe qu’on était en communion avec l’Eglise de la terre, et en conséquence avec celle du ciel (col. 1055)…

L’inscription aux diptyques constitue une preuve d’orthodoxie (col. 1057, lire toute la col.)…

Le nom des Papes est inscrit de droit aux diptyques (col. 1058)… etc. L’abbé Bergier dans son Dictionnaire de Théologie, au même mot diptyque, écrit :

C’était un double catalogue dans l’un desquels on écrivait le nom des vivants, et dans l’autre celui des morts, dont on devait faire mention dans l’office divin.

Le Père Le Brun : « Explications de la Messe » p. 374. Le Père Le Brun parle longuement des diptyques au paragraphe una cum famulo tuo, au paragraphe et antistite nostro, au paragraphe et rege nostro et non aux paragraphes mémento.

Cependant, dit-il, il faut savoir que dans certaines liturgies, l’on citait les noms gravés sur les diptyques, soit au mémento, soit au communicantes, soit avant la préface, soit après l’oblation, lus soit par le diacre, soit par le prêtre.

L’usage de Rome qui devait prévaloir, le fixe comme le précise le P. Le Brun.

Il est essentiel de retenir que, quel que soit l’endroit où l’on récitait les noms, tous ces noms étaient ceux de saints personnages morts ou de vivants orthodoxes. C’étaient ceux avec qui on était en communion.

La citation de l’Abbé Bergier :

On effaçait de ce catalogue le nom de ceux qui tombaient dans l’hérésie ; c’était une espèce d’excommunication, ce qui est confirmée par plusieurs exemples.

Le premier est tiré de La Vie des Pères du désert d’Orient (R.P. Michel Marin t. 9, éd. de 1856) :

« En 431, un religieux, saint Hypace, se refusait à entacher la Sainte Messe en continuant à y nommer son évêque ou son patriarche devenu hérésiarque… Au bout de trois ans cet hérésiarque (il s’agit de Nestorius) commença à manifester ses erreurs ; ce que saint Hypace ayant appris, effaça son nom des sacrés diptyques dans son église et n’en fit plus mémoire dans la célébration des Saints Mystères. Eulali, évêque de Chalcédoine, qui ne l’aimait point, lui en fit des reproches menaçants ; mais il lui répondit avec fermeté, que depuis que Nestorius avait commencé de publier sa doctrine impie, il s’était séparé de sa communion ; et que quant aux menaces qu’il lui faisait, il pouvait les exécuter parce qu’il était prêt à tout souffrir pour le soutien de la Foi. »

Le second concerne le Pape Pélage I (Pape de 556 à 561, 62ème pape, le 6ème à ne pas être saint). Pour les Romains, lors de son élection, il était le bourreau de son prédécesseur le Pape Vigile. C’est pourquoi on ne le nommait pas dans les diptyques (DTC t. 12, col. 667).

Le P. Le Brun donne encore comme exemples : Dioscore, patriarche d’Alexandrie, qui ose ôter des diptyques le Pape saint Léon. De même, le cas d’Acace. Ce combat devait durer longtemps. On en parle beaucoup lors du schisme Byzantin au XIème siècle. (DTC t. 14) :
col. 1348 : …ce qui est sûr, c’est qu’en l’an 1009, sous le pontificat de Jean XVIII, Pierre, Patriarche d’Antioche au temps de Michel Cérulaire, voyait le nom du Pape inscrit aux diptyques de Sainte-Sophie…
col. 1351 : …Michel Cérulaire …consentira à inscrire le nom du Pape sur les diptyques de Sainte-Sophie…
col. 1353 : …Avant d’inscrire le nom du Pape dans ses diptyques, il veut savoir s’il est orthodoxe…
col. 1359 : …A Constantinople et à Antioche, on n’inscrivait plus depuis longtemps le nom du Pape dans ses diptyques col. 1369 : …ceux-ci relevèrent de l’excommunication l’Empereur Alexis qui, en retour, demanda au patriarche byzan- tin à son synode d’inscrire le nom du Pape aux diptyques de Sainte-Sophie.

L’exemple le plus important, car finissant par une déclaration solennelle, nous est donné par le Pape Saint Hormisdas (DTC T. VIl, cols. 162 à 171). Pape de 514 à 523 :

…Il accepte de taire les noms de deux prélats orthodoxes frappés d’anathèmes, mais précise qu’ils doivent dispa- raître des diptyques (col. 168)…

Par prudence il demanda de ne pas exiger dans toutes les cités et sans aucun discernement la radiation sur les diptyques de tous les évêques compromis dans le schisme d’Acace (col. 170)…

Il ne dévia pas de la ligne de conduite qu’il s’était tracée : pas un seul nom de schismatique dans les diptyques (col. 171).

Il édicta solennellement (DTC col. 165) son enseignement appelé depuis « le Formulaire d’Hormisdas » qui est considéré comme une déclaration papale infaillible et dont il a été plusieurs fois question lors des discussions sur l’infaillibilité du Pape, et que le Concile Vatican I a cité dans la Constitution Pastor Æternus. Ce texte très important (cité aussi par Denzinger, Ench. Symb. 172) contient cette phrase qui engageait tout prêtre :

JE PROMETS DONC QU’À L’AVENIR JE NE RÉCITERAI PLUS DANS LA CÉLÉBRATION DES SAINTS MYSTÈRES LES NOMS DE CEUX QUI ONT ÉTÉ SÉPARÉS DE L’EGLISE CATHOLIQUE, C’EST-À-DIRE QUI NE SONT POINT D’ACCORD AVEC LE SIÈGE APOSTOLIQUE.

Ces différents exemples prouvent les controverses suscitées, la prudence indispensable à avoir, et surtout l’importance de ce problème Una Cum.

Troisièmement schisme

En disant ces paroles, il reconnait François comme pape et du fait déclare accepter un antipape comme pape et il se déclare schismatique devant Dieu.

Car accepter un antipape comme pape est se mettre dans un schisme.

Quatrièmement scandale

Le prêtre entraine tous les assistents à cette messe dans les même péchés, car assister activement à une Messe est y participer.

Voilà pourquoi personne ne peut jamais sans péchés mortels célébrer ni participer à un telle « messe ».

Explications

Le catéchisme des Pères Montfortains de 1791

est très clair aussi :
– « Que doit-on faire si on n’a pas d’autres messes que celles des intrus ?
Il faut s’en passer, fût-ce le jour de Pâques.
– L’Eglise commande pourtant d’aller à la messe les dimanches et fêtes ?
Oui quand on en a ; mais celle de ces gens-là est pour vous comme si vous n’en aviez pas ».

Citation de la lettre de Mgr de Marbœuf archevêque légitime de Lyon en exil aux fidèles de son diocèse, le 6/12/1796 :

« Si le malheur des temps vous prive d’assister au saint Sacrifice de la Messe et de participer aussi souvent que vous le désirez aux saints mystères, ne craignez point et ne vous découragez point pour cela : vous n’y perdrez rien. Dieu ver- ra avec complaisance que, malgré ces privations, vous conservez dans votre cœur la confiance et la fidélité que vous Lui devez. Il entendra vos prières domestiques et les vœux que vous formerez pour le rétablissement de Son culte.

Il en sera touché et en attendant les moments marqués par Sa sagesse pour faire luire sur nous des jours plus se- reins, Lui-même vous tiendra lieu de Pasteur, de guide, de soutien.

Il répandra dans vos âmes une mesure abondante de grâce, de force, de constance pour vous mettre en état de résis- ter à toutes les tentations de l’ennemi, et dans le temps de la plus grande disette des secours extérieurs de la religion, Il vous fera recueillir intérieurement des trésors de bénédictions.

Demeurez donc sans inquiétude dans la bergerie d’un si bon Maître.

Invoquez-Le avec confiance dans toutes vos nécessités et soyez certains que la nourriture spirituelle dont vous pou- vez avoir besoin, en telle situation que vous vous trouviez, ne vous manquera jamais.

Vous la recevrez immédiatement de la main de Dieu, lorsque le malheur des temps vous privera de l’usage des moyens qu’Il a établis pour être les canaux de Sa grâce ».

Saint Athanase :

« Que Dieu vous console ! Ce qui vous attriste aussi c’est que les autres ont occupé les églises par violence, tandis que vous, pendant ce temps, vous êtes dehors. C’est un fait, ils ont les locaux : mais vous avez la Foi Apostolique. Eux, ils peuvent occuper nos églises, mais ils sont hors de la vraie Foi. Vous restez, vous, en dehors des lieux de culte, mais en vous demeure la Foi. Réfléchissons : qu’est-ce qui est le plus important, le lieu ou la Foi ? La vraie Foi c’est évident. Dans cette lutte, qui a perdu, qui a gagné ? Celui qui garde le lieu ou celui qui garde la Foi ? Le lieu, c’est vrai est bon quand on y prêche la Foi Apostolique ; il est saint quand tout s’y passe saintement… C’est vous qui êtes heureux, VOUS QUI RESTEZ DANS L’EGLISE PAR VOTRE FOI, vous qui tenez fermement aux fondements de la Foi qui vous est parvenue de par la Tradition Apostolique… C’est eux qui s’en sont détachés dans la crise présente… Ainsi, donc, plus ils s’acharnent à occuper les lieux de culte, plus ils se séparent de l’Eglise.
ILS PRÉTENDENT REPRÉSENTER L’EGLISE, en réalité ils s’en expulsent eux-mêmes et s’égarent.
LES CATHOLIQUES FIDÈLES A LA TRADITION, MÊME S’ILS SONT RÉDUITS A UNE POIGNÉE, VOILA CEUX QUI SONT LA VRAIE EGLISE DE JESUS-CHRIST ». (Lettre aux fidèles de son Patriarcat d’Alexandrie).

Le Vénérable Barthélemy Holzhauser

Il vécut en Allemagne de 1613 à 1658. Né près d’Augsbourg, il mourut à Bingen, ville célèbre des bords du Rhin, car y vécut aussi sainte Hildegarde. Une très courte biographie de ce saint est donnée dans les Petits Bollandistes au t. 6 p. 229. On y lit cette phrase sur- prenante sors la plume de ces spécialistes de l’hagiographie :

Il a laissé entre autres ouvrages une Interprétation de l’Apocalypse de saint Jean, qui ne va que jusqu’au 5ème verset du chapitre 15, ouvrage étonnant, dit-on, et qui offre une si admirable concordance des temps et des événements, que les autres commentaires de ce livre sacré ne sont en comparaison que des jeux d’enfants.
Quel éloge ! et combien donc est utile la lecture de ce livre.

Malheureusement, les deux éditions de 1856 et 1857 sont introuvables. M Jacques Monnot en 1978 en fît un conden- sé disponible, mais si mal fait qu’il en dénature complètement l’ouvrage et le rend même incompréhensible. Disponible depuis aux Ed. Saint-Rémi, BP 79, 33410 Cadillac.

Ce livre mérite une lecture attentive, presque une méditation car il décrit avec de nombreux détails l’effondrement de l’Eglise et les châtiments à venir. Pas loin de 200 pages sont consacrées à notre époque.

Écrit en 1650 environ, pendant qu’Holzhauser était accablé de grandes tribulations au milieu desquelles il se livrait à une prière incessante et passait des journées entières sans boire ni manger, s’isolant de toute société humaine, il préci- sa: « j’étais comme un enfant dont on conduit la main pour le faire écrire ».

Pour notre époque il annonce de si grandes tribulations que seul un petit nombre, un tout petit nombre gardera la Foi. « Le texte latin exprime les noms (nomines), c’est-à-dire un si petit nombre, qu’on peut facilement les appeler par leurs noms » (p.179).

Cette notion du petit nombre reviendra souvent dans les visions des âmes saintes, privilégiées de visions sur notre époque.

Mais pour qu’il y ait petit nombre, il faut qu’il y ait des épreuves et que dans ces épreuves beaucoup tombent et que quelques-uns seulement tiennent fermes dans la Foi.

En trente ans nous avons vécu tout d’abord l’épreuve du Concile, où nous avons vu plus des 9/10è de la chrétienté succomber aux erreurs de la secte conciliaire et se couper de l’Eglise Catholique.

En 1970 avec le N.O.M. de Paul VI ce fut encore les 9/10è de ceux qui restaient qui abandonnèrent la Sainte Foi. Enfin en 1988, suite aux sacres faits par MN. SS. Lefebvre et Castro-Mayer, un fort pourcentage apostasia.
Ce nombre est encore trop grand. Beaucoup de ceux qui fréquentent ce que l’on a appelé le milieu traditionaliste sont

des admirateurs du chef de cette secte conciliaire et sont des ralliés en puissance, n’étant pas assez fermes sur la Vérité, toute la Vérité, que la Vérité.

Le Bon Dieu prépare certainement une nouvelle épreuve qui dévoilera les cœurs, et amènera une nouvelle scission. Sera-ce la dernière ? Dieu seul le sait.

Pour de nombreux observateurs, cette nouvelle épreuve semble de plus en plus relever du problème de l’UNA CUM.

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