Giovanni Battista Montini, « Paul VI », n’est plus Pape de l’Eglise Une, Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine.
Ce texte énonce les preuves irréfutables permettant d’établir que Giovanni Battista Montini, Paul VI, est un antipape. De nombreuses preuves permettent d’établir ce fait, ainsi il sera tout d’abord donné quelques preuves en résumé. Ceux qui souhaitent se documenter plus profondément sur la question, peuvent lire ce feuillet en entier.
D’abord pape par élection et reconnaissance pacifique par toute l’Eglise, Pauls VI a perdu la papauté par hérésie publique.
voir notre article « Jean-xxii-et-Paul-vi-etaient-ils-papes »
Résumé : L’antipape Paul VI s’est rendu coupable d’un incalculable nombre de comportements – actes – paroles hérétiques. Il s’agit de l’apôtre de la destruction de tout ce qui pouvait subsister de semblable au catholicisme dans la secte conciliaire.
L’antipape Paul VI a instauré la nouvelle messe moderniste, violant par là la Bulle infaillible et irréformable du Pape Saint Pie V « Quo Primum tempore » (qui organise définitivement la célébration du Saint Sacrifice de la Messe).
L’antipape Paul VI a modifié le rituel du sacre de consécration épiscopale des évêques, le rendant par là entièrement invalide.
Ainsi, toutes les « pseudo-évêques » sacrés selon le nouveau rituel ne sont tout simplement pas évêques. A cela il en résulte que les « pseudo-prêtres » ordonnés par ces faux évêques ne sont pas prêtres (puisque seul un évêque validement sacré peut ordonner un prêtre).
L’antipape Paul VI a également modifié le sacrement d’ordination presbytéral en soi, le rendant douteux.
A cela, l‘antipape Paul VI a modifié les sacrements de Confirmation et d’Extrême-Onction, les rendant également douteux.
Le destruction du rituel de consécration épiscopale opéré par l’antipape Paul VI fait aujourd’hui en sorte que dans l’église modernistes, les prêtres ordonnées depuis 1968 ne sont en réalité pas prêtres.
Paul VI a également fait la promotion d’une autorité de gouvernance mondiale, ceci en pleine adéquation avec les plans occultes de destruction des sociétés chrétiennes et leur asservissement (orchestrés par la judéo-maçonnerie).
De récentes révélations permettent d’établir que pour punir de pareilles audaces, Dieu a permis que ce funeste malheureux puisse tomber dans des péchés personnels également d’une gravité extrême (Montini était un pervers inverti et un pédo-criminel).
La fonction principale de cet antipape a été d’opérer à la destruction des sacrement valides dans la secte moderniste.
I / Montini et la « nouvelle messe »
Montini a instauré la nouvelle messe protestanto-moderniste sans aucun intérêt, et a démontré par là qu‘il n’était rien d’autre qu’un hérétique.
La célébration du Saint Sacrifice de la Messe dans l ‘église catholique a en effet été codifiée par le Pape Saint Pie V dans la bulle infaillible et irréformable (promulguée Ex-Cathedra) « Quo Primum tempore ».
Cette Bulle, promulguée le 14 juillet 1570 dispose que:
«Par Notre présente constitution, qui est valable à perpétuité, Nous avons décidé et Nous ordonnons, sous peine de Notre malédiction, que pour toutes les autres églises précitées l’usage de leurs missels propres soit retiré et absolument et totalement rejeté, et que jamais rien ne soit ajouté, retranché ou modifié à Notre missel, que nous venons d’éditer.
«…Nous avons décidé et déclarons que les supérieurs, administrateurs, chapelains et autres prêtres de quelque nom qu’ils seront désignés, ou les religieux de n’importe quel ordre, ne peuvent être tenus de célébrer la messe autrement que nous l’avons fixée, et que jamais et en aucun temps qui que ce soit ne pourra les contraindre et les forcer à laisser ce missel ou à abroger la présente instruction ou la modifier…
«Qu’absolument personne, donc, ne puisse déroger à cette page qui exprime Notre permission, Notre décision, Notre ordonnance, Notre commandement, Notre précepte, Notre concession, Notre indult, Notre déclaration, Notre décret et Notre interdiction, ou n’ose témérairement aller à l’encontre de ses dispositions.
«Si cependant quelqu’un se permettait une telle altération, qu’il sache qu’il encourrait l’indignation de Dieu tout-puissant et de ses bienheureux apôtres Pierre et Paul.»
Montini, en instaurant une nouvelle messe avec de nouveaux « missels » et des rites protestanto-modernistes, a tout simplement violé la Bulle « Quo Primum tempore »promulguée Ex-Cathedra par le Pape Saint Pie V.
II / Résumé des Actes Hérétiques de Montini
Il serait trop long de développer en détail tous les actes hérétiques de Montini.
Nous publions ici un simple résumé, mais une documentation plus approfondie peut être trouvée dans le livre de Don Luigi Villa « Paul VI bienheureux ? ».
– Visite à l’O.N.U. et appui apporté à cette organisation maçonnique ennemie de tout ce qui est catholique.
– Visite à la salle des cultes de l’O.N.U., véritable temple maçonnique.
– Abandon de la tiare, signe de pouvoir du pontificat.
– Refus de la condamnation du communisme au Concile.
– Présence gênante des observateurs de toutes religions aux séances du Concile.
– Nomination des quatre modérateurs.
– Intervention d’une femme au Concile.
– Voyage en Israël. Contact avec le Grand Rabbin.
– Embrassements d’Athénagoras avec levée d’excommunication. Athénagoras a eu un enterrement maçonnique .
– Intervention contre le Coetus internationalis Pa-trum mais soutien aux cardinaux libéraux.
– Remise de l’anneau papal à Ramsey, à Saint-Paul-hors-les-murs. Ramsey, laïc, maçon et hérétique. Bénédiction donnée avec le Pape à toute l’Eglise présente : cardinaux, évêques, clergé, etc.
– Visite à Bogota pour soutenir les revendications des campineros et indirectement des guérilleros.
– Visite aux Philippines pour arriver à Hong-Kong où un discours pro-communiste devait être prononcé, mais a été interdit par le gouverneur de Hong-Kong.
– Décret pour les mariages mixtes, sans exigence pour le baptême catholique des enfants.
– Nomination d’une commission pour la pilule, avec attente de deux années pour décider !
– Décret sur l’hospitalité eucharistique permettant à des protestants de recevoir l’Eucharistie.
– Secrétariat pour l’unité avec des déclarations philo-luthériennes.
– Secrétariat pour les non-chrétiens.
– Suppression des fêtes d’obligation.
– Suppression du jeûne eucharistique.
– Suppression de l’abstinence.
– Autorisation des Messes du samedi pour le dimanche.
– Autorisation pour l’incinération.
– Concélébration de pasteurs anglicans au Vatican.
– Bénédiction des pentecôtistes dansant et hurlant à Saint-Pierre.
– Baisement des pieds de l’orthodoxie.
– Remise aux musulmans du drapeau de Lépante.
– Remise du chef de saint Jacques aux Orthodoxes.
– Réforme liturgique.
– Réforme des séminaires.
– Démocratisation des institutions : synode évêques à Rome; conférences épiscopales sans délimitation précise de pouvoir; conseils presbytéraux diocésains.
– Réforme de la Curie romaine et spécialement du Saint-Office. Centralisation.
– Révision et modernisation de toutes les Constitutions des sociétés religieuses.
– Démission obligatoire des évêques à 75 ans.
– Eviction pour le Conclave des cardinaux de 80 ans.
– Cadeau de la crosse et de l’anneau au bouddhiste U’Thant.
– Port de l’Ephod du Grand Prêtre juif en place ou auprès de la Croix pectorale.
– Prière commune au C.O.E. à Genève.
– Participation à une “célébration oecuménique” à Sidney.
– Abolition des Ordres mineurs et du sous-diaconat.
– Remplacement systématique des évêques fidèles par des progressistes, voire communistes.
– Remplacement des curés et des vicaires par des “équipes sacerdotales”.
– Suppression du serment anti-moderniste.
– Traductions hérétiques, oecuméniques de la Sainte Ecriture.
– Catéchisme “Hollandais”, hérétique, répandu partout.
– Universités catholiques et Grands Séminaires devenus des foyers d’hérésie.
– Liberté presque entière laissée aux pervertisseurs, clercs et laïcs, de l’enfance et de la jeunesse, dans les écoles et même les églises.
(Extrait « Le Coup de maître de Satan » – Mgr Lefebvre, p. 23-24) Note : Nous ne partageons pas les positions erronées de la FSSPX et celles qu’ont eu Mgr Lefebvre à propos de l’église et du pape moderniste.
III / Montini et la Destruction des Sacrements
Montini a été l’apôtre de la destruction des sacrements. En effet, on distingue en droit ecclésiastique la licéité et la validité des sacrements. Un sacrement peut être illicite mais valide.
Par exemple si un père de famille décide de baptiser lui-même son enfant sans cas de force majeure – le baptême est illicite (parce qu’il aurait dû être effectué par un prêtre) mais l’enfant est néanmoins réellement baptisé.
Si tous les sacrements de la secte conciliaire sont illicite parce que fait en dehors de l’Eglise Catholique, Montini les a tout simplement détruits et rendu invalides.
L’antipape Paul 6 a ainsi modifié les saint Sacrifice de la Messe alors qu’il ne doit pas être changé, c’est ce qu’on appelle la messe novus ordo, la 1ère ayant eu lieu le 3 avril 1969.
Un sacrement est composé d’une matière, de paroles qui le signifient et de l’intention : ont été supprimés les paroles “mystère de la foi” dans les paroles de consécration; “mystère de la foi” se rapporte au saint sacrifice, et cela rend le sacrement douteux. Or, l’Eglise interdit de s’approcher de sacrements douteux.
La consécration épiscopale a été changé (un terme) qui modifie l’intention, et rend le sacrement invalide.
Ainsi tous les évêques sacrés depuis 1968 dans l’église conciliare dans le nouveau rituel ne sont pas évêques mais de simples laïcs.
Il en résulte que tous les prêtres ordonnés par ces évêques invalides ne sont pas prêtres, mais de simples laïcs (puisque seul un évêque validement sacré peut ordonner un prêtre).
Le sacrement d’ordination presbytéral en lui-même a été été également changé ce quil’invalide ou du moins le rend très douteux. (Il faut noter que quoi qu’il en soit, les faux évêques conciliaires n’ont pas le pouvoir d’ordonner un prêtre)
Les sacrements de Confirmation (plus d’imposition des mains réelles et huile d’olive) et d’extrême onction ont été changé (huile d’olive), et sont douteux.
IV / Montini et la réconciliation avec le monde moderne
La Sainte Eglise catholique a toujours enseigné qu’il n’y a avait pas de conciliation possible entre la sagesse du monde et la sagesse de Dieu. Sa Sainteté Pie IX et le Pape Saint Pie X ont d’ailleurs prôné à juste titre intransigeantisme complet avec les erreurs modernes.
Montini est allé à l’exact opposé de la position qu’a toujours tenu l’église catholique, prônant la réconciliation avec le monde moderne, et a, sous des artifices à l’allure bienfaisante, induit les catholiques en erreur, en leur laissant croire qu’il était possible d’être à la fois catholique et mondain.
Dès le 26 janvier 1959, moins d’une semaine après que Jean XXIII eut annoncé son intention de réunir un concile, dans une Notification adressée à ses diocésains, le Cardinal Montini déclare que ce sera “ le plus grand Concile ” de l’histoire et il en fixe souverainement le thème : ce devra être la réconciliation de l’Église avec le monde moderne. Entre elle et lui vont s’instaurer des rapports nouveaux d’harmonie dans la liberté.
Nous publions le discours de clôture du conciliabus Vatican II par Montini :
“Mais Nous ne pouvons négliger une observation capitale dans l’examen du sens religieux de notre Concile: il s’est très vivement intéressé à l’étude du monde moderne.
Jamais peut-être comme en cette occasion, l’Eglise n’a éprouvé le besoin de connaître, d’approcher, de comprendre, de pénétrer, de servir, d’évangéliser la société qui l’entoure, de la saisir et pour ainsi dire de la poursuivre dans ses rapides et continuelles transformations. (…)
L’humanisme laïque et profane enfin est apparu dans sa terrible stature et a, en un certain sens, défié le Concile.
La religion du Dieu qui s’est fait homme s’est rencontrée avec la religion (car c’en est une) de l’homme qui se fait Dieu.
Qu’est-il arrivé ? Un choc, une lutte, un anathème ? Cela pouvait arriver ; mais cela n’a pas eu lieu. La vieille histoire du bon Samaritain a été le modèle et la règle de la spiritualité du Concile. Une sympathie sans bornes pour les hommes l’a envahi tout entier. La découverte et l’étude des besoins humains (et ils sont d’autant plus grands que le fils de la terre se fait plus grand), a absorbé l’attention de notre Synode.
Reconnaissez-lui au moins ce mérite, vous, humanistes modernes, qui renoncez à la transcendance des choses suprêmes, et sachez reconnaître notre nouvel humanisme : nous aussi, nous plus que quiconque, nous avons le culte de l’homme. Un courant d’affection et d’admiration a débordé du Concile sur le monde humain moderne.”
Discours de Paul VI du 7 déc. 1965, en clôture de Vatican II.
V / Montini et la promotion d’une autorité mondiale
Montini fut un apôtre de l’établissement d’une autorité mondiale, ceci en pleine adéquation avec les plans de destruction des sociétés chrétiennes orchestrés par la judéo-maçonnerie.
Nous publions un extrait de la pseudo-encyclique “Populum Progresso » de Paul 6 :
78. Cette collaboration internationale à vocation mondiale requiert des institutions qui la préparent, la coordonnent et la régissent, jusqu’à constituer un ordre universellement reconnu. De tout coeur, Nous encourageons les organisations qui ont pris en main cette collaboration au développement, et souhaitons que leur autorité s’accroisse. “Votre vocation, disions-Nous aux représentants des Nations unies à New York, est de faire fraterniser, non pas quelques-uns des peuples, mais tous les peuples […]. Qui ne voit la nécessité d’arriver ainsi progressivement à instaurer une autorité mondiale en mesure d’agir efficacement sur le plan juridique et politique ?”(A. A. S., 57, 1965, p. 880.).
VI / Montini et ses hérésies en rapport avec le judaïsme
L’antipape Paul 6 portait l’éphod, signe de piété juive : hérésie et apostasie de la Foi chrétienne.
Concile de Florence – Cantate Domino – 4 février 1442 ex cathedra : “[La très sainte Eglise romaine] Elle croit fermement, professe et prêche qu’” aucun de ceux qui se trouvent en dehors de l’Eglise catholique, non seulement païens mais encore juifs ou hérétiques et schismatiques ne peuvent devenir participants à la vie éternelle, mais iront ” dans le feu éternel qui est préparé par le diable et ses anges” [Mt 25,41] à moins qu’avant la fin de leur vie ils ne lui aient été agrégés ;
VII / L’antipape Paul VI et son hérésie vis-à-vis du Dogme de l’infaillibilité de l’Eglise catholiques
Antipape pape Paul 6, Homélie 29 juin 1972 : « Devant la situation de l’Église d’aujourd’hui, nous avons le sentiment que par quelque fissure la fumée de Satan est entrée dans le peuple de Dieu. Nous voyons le doute, l’incertitude, la problématique, l’inquiétude, l’insatisfaction, l’affrontement. On n’a plus confiance dans l’Église. On met sa confiance dans le premier prophète profane venu qui vient à nous parler de la tribune d’un journal ou d’un mouvement social, et on court après lui pour lui demander s’il possède la formule de la vraie vie, sans penser que nous en sommes déjà en possession, que nous en sommes les maîtres.
« Le doute est entré dans nos consciences, et il est entré par des fenêtres qui devraient êtres ouvertes à la lumière. La critique et le doute sont venus de la science, laquelle pourtant est faite pour nous donner des vérités qui non seulement ne nous éloignent pas de Dieu, mais nous le font chercher encore davantage et le célébrer plus intensément. Les savants sont ceux qui courbent la tête, qui s’interrogent le plus douloureusement. Ils finissent par dire : « Je ne sais pas, nous ne savons pas, nous ne pouvons pas savoir ». L’enseignement devient source de confusion et de contradictions parfois absurdes. On célèbre le progrès pour pouvoir ensuite le démolir par les révolutions les plus étranges et les plus radicales, pour renier toutes les conquêtes, pour redevenir primitifs après avoir tant exalté les progrès du monde moderne.
« Dans l’Église également règne cet état d’incertitude. On croyait qu’après le Concile le soleil aurait brillé sur l’histoire de l’Église. Mais au lieu de soleil, nous avons eu les nuages, la tempête, les ténèbres, la recherche, l’incertitude. Nous prêchons l’oecuménisme, et nous nous séparons toujours davantage les uns des autres. Nous cherchons à creuser des abîmes au lieu de les colmater. Comment cela a-t-il pu se produire ? Une puissance adverse est intervenue dont le nom est le diable, cet être mystérieux auquel Saint Pierre fait allusion dans sa lettre. Combien de fois, dans l’Évangile, le Christ ne nous parle-t-il pas de cet ennemi des hommes ! Nous croyons à l’action de Satan qui s’exerce aujourd’hui dans le monde précisément pour troubler, pour étouffer les fruits du Concile oecuménique, et pour empêcher l’Église de chanter sa joie d’avoir repris pleinement conscience d’elle-même.
« Et c’est pourquoi nous voudrions, aujourd’hui plus que jamais, être capables d’exercer la fonction, confiée par Dieu à Pierre, de confirmer nos frères dans la foi. Nous voudrions vous communiquer ce charisme de la certitude que le Seigneur donne à celui qui le représente sur cette terre, quelle que soit son indignité. La foi nous donne la certitude, l’assurance, lorsqu’elle se fonde sur la Parole de Dieu, acceptée et reconnue comme conforme à notre raison et à notre âme humaine. Celui qui croit avec simplicité, avec humilité, sent qu’il est sur la bonne voie, qu’il a un témoignage intérieur qui le réconforte dans la difficile conquête de la Vérité. Le Seigneur est lui-même lumière et Vérité pour celui qui accepte sa Parole. Et alors sa Parole n’est plus un obstacle sur le chemin de la Vérité et de l’être, mais une échelle par laquelle nous pouvons monter à la conquête du Seigneur qui se montre à nous par la foi, laquelle est anticipation et garantie de la vision définitive.
« Nous savons que, dans l’humanité d’aujourd’hui, il existe un très grand nombre d’âmes humbles, simples, pures, droites, fortes, qui suivent l’invitation de Saint Pierre à être « forts dans la foi ». Nous voudrions que cette force de la foi, cette assurance, cette paix, triomphent de tous les obstacles. Nous invitons tous les fidèles à un acte de foi simple et sincère, à un effort psychologique pour arriver à prononcer au plus intime d’eux-mêmes cet acte conscient d’adhésion : « Seigneur, je crois dans ta parole, je crois dans ta révélation, je crois en celui que tu m’as donné comme témoin et garant de la révélation, pour éprouver avec la force de la foi l’anticipation de la béatitude de la vie qui nous est promise avec la foi ».
(fin du discours)
C’est un discours truffé d’hérésies (quelques-unes soulignées ci-dessus) :
I_ “la fumée de Satan est entrée dans le peuple de Dieu” :
1/ « peuple de Dieu » est un terme moderniste de vatican 2 pour Eglise.
2/ L’Eglise est sans tâche, comme l’ont enseigné de nombreux papes :
Le pape Pie IX, Concile Vatican I, Session 4, chap. 4, a déclaré ex-cathedra : «… en sachant très bien que le Siège de Saint-Pierre a toujours resté intact de toute erreur, selon la promesse divine de notre Seigneur le Sauveur faite au chef de ses disciples : «J’ai prié pour toi [Pierre], afin que ta foi ne défaille pas, et toi, étant une fois converti, affermis tes frères » (Lc 22, 32)».
Le pape Pie XI, Quas Primas (n° 22), 11 décembre 1925 : «Pas moins parmi les bénédictions qui ont résulté de l’honneur public et légitime payé à la Sainte Vierge et des saints est l’immunité parfaite et perpétuelle de l’Eglise de l’erreur et l’hérésie ».
Pape Pie XI, Mortalium Animos (n° 10), 6 janvier 1928 : «Pendant les siècles, l’Épouse mystique du Christ n’a jamais été contaminée, ni peut-elle jamais à l’avenir être contaminée, comme Cyprien témoigne : « L’Epouse du Christ ne peut pas faire défaut de son époux : elle est intacte et modeste. Elle … garde le caractère sacré de la chambre nuptiale chastement et modestement ».
II_ “avoir repris pleinement conscience d’elle-même” :
L’Église NE PEUT PAS “avoir repris pleinement conscience d’elle-même”, c’est une négation pure et simple de la tradition.
III_ “Celui qui croit … sent qu’il est sur la bonne voie” :
La foi est certitude des biens qu’on ne voit pas et non pas “sentir” qu’on est sur “la bonne voie”, c’est du naturalisme (on “sent”) et un blasphème (contre la foi théologale).
Quand l’antipape paul 6 a dit “la fumée de Satan est entrée dans le peuple de Dieu”, il a parlé de lui, mais voulait détourner l’attention sur d’autres cardinaux, face aux risques de prises de consciences des moins aveuglés, que risquaient de lui valoir ses actes ouvertement hérétiques.
A cela il est évident que la fumée de Satan est entrée dans l’église moderniste et c’est lui qui en l’instigateur, mais pas dans l’Église Catholique, qui est sans tâche.
Pentagramme satanique Paul 6 (retiré depuis) – “porte du bien” (qu’il a inaugurée), basilique Saint-Pierre.
Quelques liens :
Don Luigi Villa envoyé par Padre Pio le prouve
La publication fatale pour Paul VI
Paul VI, le pédo-criminel : révélations d’un ancien agent des services de renseignement du Vatican, par Laurent Glauzy
A l’heure où la « Synagogue de Satan » propose la canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II, il est nécessaire de comprendre que Rome ou Vatican II n’est pas l’Église de Notre Seigneur Jésus-Christ (Saïd Issa) mais un refuse de Francs-maçons et de pédophiles. Par conséquent, toutes ses canonisations n’ont aucune valeur. Elles sont nulles. L’Église a besoin des conversions pour retrouver sa Gloire. Les écrits qui vont suivre sont tirés de Don Luigi Villa qui fit l’objet de six tentatives d’attentat quand Paul VI devint pape.
Don Luigi Villa, le « fils spirituel » de Padre Pio, est décédé le 18 novembre 2012, à l’âge de 94 ans. Prêtre originaire du nord de l’Italie, docteur en théologie, il fut directeur-fondateur du mensuel Chiesa Viva, paru la première fois en septembre 1971. En 1956, l’abbé Villa rencontra Padre Pio à San Giovanni Rotondo. Le « prêtre aux stigmates du Christ » lui demanda de se consacrer à la défense de l’Eglise contre la Franc-maçonnerie. Le pape Pie XII approuva la mission. L’abbé Villa fut placé sous la direction des cardinaux Alfredo Ottaviani, préfet du Saint-Office, Pietro Parente et Pietro Palazzini. Ces hommes d’Eglise de grande intégrité morale devaient communiquer de nombreux secrets à l’abbé Villa remplissant la fonction d’agent de renseignement contre les loges.
Le 21 juin 1963, le Cardinal Montini, contre lequel Padre Pio et le Cardinal Ottaviani avaient mis en garde l’abbé Villa, fut élu Pape, sous le nom de Paul VI. Luigi Villa qui était d’un courage sans pareil, décrivit les origines juives de ce pape, et publia des photographies inédites de la tombe de sa mère Judith Montini, née Aghitsi, ornée de représentations maçonniques. Don Luigi Villa qui, en outre, n’hésitait pas à afficher des positions révisionnistes, mena son dernier et plus long combat contre la béatification de Paul VI.
C’est en hommage à ce prêtre particulièrement courageux que ce dossier est proposé à partir des travaux qu’il livra dans sa trilogie contre Montini : Paolo VI. Beato ? (Paul VI. Bienheureux ?), Paolo VI. Processo a un Papa (Paul VI. Procès à un pape), La Nuova Chiesa di Paolo VI (La nouvelle Eglise de Paul VI) et de la parution de Chiesa Viva d’avril 2013 s’appuyant sur des témoignages d’auteurs et des enquêtes personnelles.
En 2006, le Dr Randy Engel[1], grande journaliste américaine d’investigation, dans son livre The Rite of Sodomy, Homosexuality and the Roman Catholic Church (Le rite de la sodomie, l’homosexualité et l’Eglise catholique romaine), dénonce sans détour l’homosexualité de Montini.
Robin Bryans, écrivain irlandais et ouvertement homosexuel, indique dans son autobiographie que son ami Hugh Montgomery a été l’amant du jeune Montini, quand il reçoit le titre de pro-secrétaire d’Etat (affaires politiques et diplomatiques du saint Siège) de novembre 1952 à novembre 1954, sous Pie XII.
Roger Peyrefitte, écrivain français et ex-ambassadeur, aborde également l’homosexualité de Paul VI. Défenseur du « droit des homosexuels », dans un entretien accordé en 1976 à D.W. Gunn et J. Murat, représentants de Gay Sunschine Press, il divulgue la vie dissolue de l’archevêque de Milan (plus important diocèse d’Italie). De 1954 à 1963, Montini fréquente des bordels de jeunes hommes.
Cet entretien sera reproduit par la revue italienne Tempo. Le 26 avril 1976, le vicaire de Rome et la Conférence épiscopale italienne (fondée en 1952 et responsable des normes liturgiques et des tâches administratives ecclésiastiques) fixent une journée de réparation universelle, le dimanche des rameaux. De son balcon, le pape prétend qu’il est victime de calomnies sans apporter de précisions.
L’acteur italien Paolo Carlini : amant du pape
Dans O Vatican ! : A Silghtly Wicked View of the Holy See (Ô Vatican ! : Une opinion légèrement infernale du Saint-Siège), édité en 1984, Paul Hoffman, ancien correspondant du Vatican au New York Times, révèle qu’un célèbre acteur italien, Paolo Carlini, visitait fréquemment Paul VI, et pénétrait dans ses appartements pontificaux.
L’écrivain Franco Bellegrandi, ancien membre de la Garde noble pontificale, relate en 1994 dans l’ouvrage Nichitaroncalli – controvita di un Papa (Nichitaroncalli – la vie inconnue d’un pape) que l’homosexualité de Montini est un secret de polichinelle : il a été arrêté à Milan, la nuit, par la police, en habit bourgeois et en double compagnie. L’écrivain rapporte qu’il est lié à un acteur qui se teint les cheveux en roux et qui ne fait aucun mystère de sa relation avec le pape. Un officiel du service de Sécurité du Vatican, le préféré de Montini, a aussi l’autorisation d’entrer et de sortir à loisir de l’appartement du Pape, empruntant l’ascenseur, au milieu de la nuit.
L’abbé George de Nantes, fondateur de la Ligue de la Contre-Réforme catholique, dans la parution de juin-juillet 1969 de The Catholic Reformation in the XXth, étaye les accusations d’homosexualité à l’encontre de Paul VI. Tout en s’appuyant sur les écrits de Paul Hoffman, il fait référence à un cardinal non italien, un « homme avenant aux yeux pénétrants » que Paul VI a placé à un poste clé et qui, dans les quartiers situés autour du Vatican, a la réputation d’être un pédophile.
L’abbé de Nantes rapporte un épisode qui se produit le 20 juin 1963, la veille du Conclave ayant élu le pape Montini. Un prêtre de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs (une des quatre basiliques majeures de Rome avec Saint-Jean-Latran, Sainte-Marie-Majeure et Saint-Pierre de Rome), l’informe que la Section morale de la police de Milan, possède un dossier sur Montini. Alors, des années plus tard, l’abbé de Nantes s’adresse en ces termes à Jean-Paul II au sujet des travaux de béatification de Montini : « Après le scandale de l’élection d’un homosexuel au trône de Pierre qui a empoisonné l’Eglise, le Très Saint Père, voudrait faire monter ce malheureux Paul VI à la gloire des autels et offrir ses ossements comme reliques aux fidèles ? Ceci est impossible ! »
Dans son œuvre Vatican II, Homosexuality & Pedophilia, Atila Sinke Guimarâes reprend le témoignage de Franco Bellegrandi. L’écrivain brésilien expose qu’à Milan, Montini « fut pris sur le fait par la police locale », dans une ruelle nocturne. L’archevêque y fréquente des bordels masculins. L’ancien garde du Vatican décrit aussi le processus de « colonisation homosexuelle » commencé sous le Pontificat de Jean XXIII, mais qui s’accentue sous le règne de Montini. Bellegrandi dévoile que de vieux et honorables employés du Vatican sont mis à la retraite ou bien mutés pour faire place aux « confrères » de Montini. Attachés aux mêmes vices, ils octroient à leur tour d’importants postes à leurs favoris, des « jeunes hommes efféminés ». Bellegrandi révèle qu’à peine installé sur le trône de Pierre, Montini est soumis à un chantage de la part de la Franc-maçonnerie italienne.
Montini fait assassiner des prêtres
En échange de leur silence sur les séjours furtifs de l’archevêque Montini dans un hôtel suisse, pour y rencontrer son acteur amant, les francs-maçons demandent que le pape élimine la traditionnelle interdiction de l’Eglise sur l’incinération. Paul VI donne satisfaction aux loges. Bellegrandi note que son homosexualité le rend ouvertement vulnérable aux pressions exercées par les services secrets britannique (MIS) et soviétiques (GRU), déjà pendant la Seconde Guerre mondiale. L’écrivain mentionne que les services secrets britanniques et américains (OSS) n’ignorent rien des ses déviances sexuelles et s’en servent pour obtenir sa coopération, afin de faire fonctionner les réseaux Vatican et alliés, après le conflit. Un jeune homme de Paris qui travaille comme interprète du Vatican, atteste que les Soviétiques demandent aussi à Montini, sous la nonciature de Pie XII, de livrer les noms des prêtres que le Vatican mandate dans les années 1950 pour se rendre en clandestinité au-delà du rideau de fer. A peine les prêtres clandestins ont-ils traversé la frontière russe, sont-ils appréhendés par la police secrète soviétique et amenés au Goulag ou bien fusillés sur le champ. Montini fait transiter les renseignements par le Parti communiste italien, dont le président, Palmiro Togliatti, est un ami[2]. Informé de ces fuites, Pie XII destitue Montini en novembre 1954.
Il ne fait aucun doute que Paul VI est à l’initiative de l’ascension de la « collectivité homosexuelle » au sein de l’Eglise catholique. Son rôle est décisif dans la sélection et l’avancement de plusieurs membres homosexuels de la hiérarchie catholique.
Deux ans après son ordination de prêtre en 1952, le Cardinal Joseph Bernardin devient secrétaire personnel du vicaire de Charleston, Mgr John Joyce Russell. Parmi ses amis les plus proches, figurent Frederick Hopwood, un pédo-criminel accusé d’une centaine de cas de harcèlement sexuel ; Justin Goodwin et Paul F. Seitz. Ils abandonnent le sacerdoce après leur implication dans des scandales liés à la pédérastie. En 1968, Bernardin est élu Premier secrétaire général de la Conférence épiscopale américaine. Ses collaborateurs les plus proches sont John Muthig, ouvertement homosexuel ; John Willig, célèbre pour son homosexualité ; Michael J. Sheehan, archevêque de Santa Fé, diocèse renommé comme décharge de prêtres pédo-criminels.
En 1972, Paul VI nomme Bernardin archevêque de Cincinnati, dans l’Etat de l’Ohio. Son auxiliaire est John R. Roach. Pendant des décennies, Bernardin et Roach dominent la Conférence épiscopale américaine ; d’abord directement avec leur charge de président et secrétaire, ensuite par le biais de clercs promus au rang d’évêque. Ils sont aidés par Mgr Jean Jadot, délégué apostolique des Etats-Unis de 1973 à 1980 grâce à Paul VI. Ces trois prélats ont la fonction de choisir entre les candidats évêques ceux qui partagent la vision postconciliaire de Paul VI, et pour leur soutien à la « collectivité homosexuelle » dans le but de couvrir les scandales relatifs à la pédophilie de Bernardin.
Jean-Paul II nomme Bernardin, un pédo-criminel archevêque de Chicago
En 1982, Jean-Paul II nomme Bernardin archevêque de Chicago qui fonde l’Association diocésaine pour des homosexuels, l’AGLO (Archdiocesan Gay and Lesbian Outreach). Bernardin étouffe les scandales sexuels des prêtres du diocèse. Mais, le 30 mai 1984, l’organiste Francis Pellegrini est trouvé mort dans son appartement. L’enquête est conduite par deux investigateurs qui découvrent un réseau clérical de pédophiles et d’homosexuels au cœur du diocèse de Chicago.
Les funérailles de Mgr Bernardin dans une cathédrale maçonnique
Bernardin meurt le 14 novembre 1996. A ses funérailles, célébrées à Holy Name Cathedral de Chicago (décorée de symboles maçonniques), est invité le chœur homosexuel Windy City Gay Chorus. C’est bien la moindre des convenances à l’égard du cardinal le plus influent des Etats-Unis, candidat pour devenir alors le premier pape américain.
En 1978, dans le diocèse de Brooklyn est fondée la St Matthew Community, une communauté religieuse catholique romaine d’homosexuels ! Dans son statut, parmi les articles pro-gay, l’article X stipule la vie en en union gay. La St Matthew Community fut membre de la Catholic Coalition for Gay Civil.
Le Cardinal Wright : homosexualité et B’naï B’rith
Le Cardinal John Wright fréquenta le collège pontifical nord-américain de Rome, où il est ordonné prêtre en 1935. Cette institution d’enseignement supérieur accueille les séminaristes de l’Eglise catholique romaine, en particulier ceux du continent nord-américain. En 1943, Wright devient secrétaire personnel du cardinal O’Connell et du secrétaire Richard Cushing, qui quatre ans plus tard, le consacre évêque auxiliaire. Cushing, clamant que le dogme « Hors de l’Eglise catholique point de salut est une absurdité », est primé « homme de l’année » en février 1956 par la haute maçonnerie juive, le B’naï B’rith. Wright, qui vente une longue alliance avec la ligue anti-diffamation du B’naï B’rith, n’est pas en reste. En 1957, la session de Worcester du B’naï B’rith lui décerne un prix pour ses œuvres à l’égard de la communauté juive.
Scénariste et écrivain de romans noirs, William Riley Burnett (1899-1982) raconte que son oncle, le Révérend Raymond Page, a servi sous l’Evêque Wright à Worcester et fréquentait une maison de villégiature au bord du lac Hamilton, dans le Massachusetts. Wright en était un visiteur clandestin. Burnett évoque les abus sexuels révoltants de Wright sur son oncle, adolescent, de 1952 à 1955[5]. Sous le mandat de Wright, le diocèse de Worcester a surtout la réputation d’être un paradis pour les prêtres pédophiles. Les principaux abus sexuels des clercs liés à Wright avaient soulevé l’inquiétante interrogation sur ses « arts magiques » et sur un important rassemblement lié à la cabbale occulte, opérant dans les diocèses de Worcester, de Springfield et de Boston.
En 1959, Wright devient évêque de Pittsburgh. A peine établi dans ce nouveau diocèse, il fonde un centre d’oratoriens qui, géré par des prêtres et des séminaristes, se transforme très rapidement en camp d’homosexuels. Le scandale est seulement découvert en 1993, bien après l’annonce par Jean XXIII du Concile de Vatican II. Wright est assigné par le Pape à la Commission théologique de la Commission préparatoire du Concile. Wright y a l’importante responsabilité de promouvoir la « liberté religieuse » et l’œcuménisme. En 1969, Paul VI le nomme cardinal. Il meurt à Boston, en 1979.
450 000 dollars contre le silence d’une victime
L’archevêque Shares est auteur de l’article Who is our Neighbour ? (Qui est notre voisin ?), paru dans l’hebdomadaire catholique Catholic Herald Citizen le 19 juillet 1980. Il est fondateur de l’organisation du Milwaukee Aids Project qui fait la promotion du préservatif, de l’homosexualité, de la sodomie, de la masturbation, du sadomasochisme consensuel, des jeux sexuels, des célébrations de messes pour les homosexuels, de l’instruction sexuelle pour les plus jeunes enfants et promeut la mise à disposition de seringues neuves pour les drogués. Le 2 avril 2002, à 75 ans, il remet sa démission, que le Saint Siège refuse. Mais, le 23 mai 2002, la chaîne ABS News, dans Good Morning America, divulgue les accusations d’homosexualité faites par le civil Paul Marcoux abusé par Shares quand il avait une trentaine d’années. L’archidiocèse de Milwaukee avait proposé 450 000 dollars en échange du silence de Paul Marcoux[6]. La popularité de l’émission télévisée contraint le Saint Siège à accepter la démission.
Le 17 janvier 1977, Paul VI nomme James S. Rausch évêque du diocèse de Phoenix. Dès sa prise de fonction, les cas de violences sexuelles augmentent. Le moine bénédictin A.W. Richard Sipe, qui a étudié au séminaire de St John, dans le Minnesota, y a côtoyé Rausch, au début des années 1960. Il confirme que Rausch avait une « vie sexuelle active ». En 2002, Brain O’Connor, un habitant de Tucson, âgé de quarante ans, rend public les détails des abus sexuels de Rausch qui se faisait appeler « Paul ». Brain O’Connor n’avait alors que dix-sept ans.
Guifoyle nommé à la Sacrée Congrégation pour les causes des Saints
En 1964, l’Evêque George Henry Guifoyle est consacré évêque auxiliaire de New York. En 1968, il devient quatrième évêque du diocèse de Camden, dans l’Etat de New York. En 1969, Paul VI le désigne pour siéger à la Sacrée Congrégation pour les causes des Saints.
Le 10 mars 1998, un prêtre du diocèse de Camden, Mgr Salvatore J. Adamo, ancien directeur du journal diocésain Catholic Herald, transmet au cabinet juridique de Stephen C. Rubino une déposition de six pages accompagnée d’une annexe de huit pages. Le second document fait état de la correspondance avec son supérieur, l’Evêque James T. McHugh. Cette documentation révèle les accidents tragiques de pédophilie et d’abus sexuels du diocèse de Camden, et accuse l’Evêque Guifoyle d’homosexualité. Mgr Salvatore J. Adamo dénonce le Révérend Patrick Wester, un prêtre pédophile, déjà condamné à deux reprises. Mgr Guifoyle avit pris son parti et en avait fait son directeur spirituel.
Francis Mugavero est le cinquième évêque de Brooklyn. En 1973, Paul VI le nomme Consultant du Comité du Vatican pour la promotion et l’Unité des Chrétiens. Il est membre du Comité international des relations entre les Catholiques et les Juifs. En 1976, Mugavero publie une « lettre pontificale » intitulée Sexuality – God’s gift (Sexualité, le don de Dieu) faisant l’apologie de l’homosexualité et dans laquelle est enseignée de communiquer la vérité du Christ aux homosexuels.
En 1978, Paul VI fait de Joseph Hubert Hart le sixième évêque de Cheyenne. En 1993, l’évêque passe une période d’évaluation psychiatrique à Sierra Tucson, en Arizona. Sorti, il conserve ses fonctions d’évêque de Cheyenne. Le 21 janvier 2004, un document juridique de deux cent dix pages comportant soixante-quinze chefs d’accusation, est remis au Procureur Rebecca Randles. Neuf victimes civiles et deux prêtres accusent l’Evêque J.H. Hart d’abus sexuels. Il en ressort que Hart appartient à un réseau de pédophiles.
« L’homosexualité n’est pas un péché »
L’Evêque Howard James Hubbard est ordonné prêtre en 1963 au collège pontifical nord-américain de Rome. En février 1977, Paul VI le nomme évêque d’Albany, capitale de l’Etat de New-York. Dans le diocèse, alors que le nouveau promu fait peu à peu disparaître les représentations de la foi catholique, une incroyable série de scandales apparait : des prêtres vivent comme des amants homosexuels, certains meurent du Sida, une Sœur lesbienne subit des inséminations artificielles, tandis qu’un autre prêtre se fait opérer pour changer de sexe. Les abus sexuels sur des mineurs sont bien entendu légion. En 2004, l’Evêque Hubbard est ouvertement accusé d’homosexualité avec des partenaires clercs et laïques. En 1978, un jeune homme, Thomas Zalay, avait déjà eu des relations contraintes avec l’évêque. L’évêque prétextait à sa victime que « l’homosexualité n’est pas un péché ». Egalement traumatisé, Thomas Zalay se suicide en février 1978. La même année, lors d’une conférence de presse, un autre adolescent déclare avoir été abusé par Hubbard à deux reprises dans Washington Park. La femme d’un policier qui travaille au Département de Police d’Albany, relate aussi que son mari, une nuit de 1977, a surpris l’Evêque Hubbard dans une voiture, à Washington Park, avec un garçon vêtu en femme. Un prêtre traditionnel, le père Minkler, accuse l’évêque d’être le chef d’un réseau homosexuel opérant au diocèse d’Albany. Il avance que des prêtres homosexuels sont aperçus régulièrement dans les lieux de gays de la ville. Il cite les relations homosexuelles de l’Evêque Hubbard avec deux jeunes prêtres, en vacances sur la côte Est, à Cape Cod, en compagnie de l’Evêque M. H. Clerck.
Après la réception du rapport du père Minkler, le Cardinal O’Connor propose en vain à Jean-Paul II de relever Hubbard de ses fonctions.
Jean-Paul II refuse de relever un pédo-criminel
Il ne fait aucun doute que la couverture de la vie homosexuelle de Paul VI a contribué à l’augmentation des cas de pédo-criminalité au sein de la hiérarchie ecclésiastique.
Des trois cardinaux avec lesquels le jeune don Luigi Villa était en lien pour combattre les ruses de la Franc-maçonnerie, Pietro Palazzini (mentionné en début de document) rendait compte au Vatican des documents les plus délicats. Avant son décès en 2000, il affirme que deux classeurs étaient uniquement consacrés aux dérives sexuelles de Paul VI. Les plus singuliers constituaient une douzaine de documents de l’Ovra (police secrète de Mussolini) sur la perversité de Mgr Montini, substitut aux Affaires ordinaires du Saint Siège depuis 1937[7].
Quand, en mai 1992, lors de la 35e assemblée des évêques italiens, Camillo Ruini, cardinal-vicaire émérite de Rome, publie un édit sur la béatification de Paul VI, don Luigi Villa contacte le Cardinal Palazzini, lui demandant d’intervenir auprès du Postulateur, l’Officier chargé de poursuivre un procès de canonisation. Le cardinal informe don Luigi Villa d’avoir déjà envoyé une lettre, dans laquelle sont communiqués les noms des trois derniers amants de Paul VI. Don Luigi Villa adresse une lettre au Postulateur : « La Cardinal Pietro Palazzini m’a communiqué les noms des trois derniers amants homosexuels de Paul VI ». Etant donné que le Postulateur confirme son intention de poursuivre les travaux, don Luigi Villa annonce la rédaction d’un livre sur Paul VI, dont la version française parue en 1999 s’intitule Paul VI, bienheureux[8]. Par son adversité et son courage, il empêche momentanément la procédure d’introduction de la cause de béatification de Paul VI, le grand « ami » de Jean Guitton, comme l’écrivait aussi don Luigi Villa.
Benoît XVI et les acrobates du Gay Circus
Le 20 décembre 2012, un mois après la mort de don Luigi Villa, Benoît XVI promulgue les décrets concernant la reconnaissance des « vertus héroïques » de Paul VI.
Devons-nous nous en étonner ? Le 15 décembre 2010, Benoît XVI, lors de son audience hebdomadaire, admire avec une satisfaction affichée le numéro d’acrobates sélectionnés pour leur sensualité et leur homo-érotisme : les quatre frères Pellegrini qui se produisent torse nu dans la salle Paul VI (montrant en arrière-plan une sculpture démoniaque) du Vatican, avaient participé en 2008 au Gay Circus de Barcelone.
Le Vatican cherche à présent à attribuer un miracle à Paul VI pour justifier sa béatification. Le Postualteur, le père Antonio Marrazzo aurait choisi le cas d’un enfant américain non encore né, et dont la mère, le sachant condamné en raison d’une malformation cérébrale, aurait confié sa survie, il y a seize ans, à l’« intercession » de Paul VI ! Mgr Guifoyle, pédo-criminel, nommé à la Sacrée Congrégation pour les causes des Saints, n’aurait eu meilleur choix.
Enfin, la presse française a su trouver les mots justes pour présenter le projet de béatification de Paul VI :
« Mais il est clair que Benoît XVI qui a déjà béatifié Jean-Paul II en 2011 et qui voue à Paul VI une grande admiration sera personnellement heureux de pouvoir procéder à la béatification de cet intellectuel raffiné dans lequel il se reconnaît » (Le Figaro[9]).
« Pape d’ouverture au règne agité par la contestation de l’après-Vatican II, Paul VI voit son service courageux de l’Eglise pendant quinze ans récompensé par Benoît XVI : ses « vertus héroïques » ont été reconnues jeudi, premier pas vers sa béatification. Trente-quatre ans après sa mort, Benoît XVI a signé jeudi le décret qui rend « vénérable » ce pape italien à la silhouette fragile et au visage grave » (Le Parisien).
[1] Randy Engel, catholique engagée, a développé dans le milieu des années 1960 un vif intérêt pour les questions anti-avortement, le contrôle de la population et l’eugénisme. Militante Pro-Vie, elle a fondé en 1972, à Pittsburgh, la Coalition américaine pour la Vie.
[2] Alighiero Tondi, ordonné prêtre en 1936, est surpris à dérober des documents confidentiels de la chambre forte des dossiers secrets du Vatican lorsqu’il est secrétaire de Mgr Montini, pour les remettre directement à Palmiro Togliatti qui les transmet à Moscou.
[3] Chicago Tribune du 6/1/93 dans An Unbroken Spirit (Un esprit intact)
[4] Chicago Sun-Times du 14/6/06 dans l’article : Four men claiming abuse sue ex-priest, [archdiocese of Chicago] (Quatre homes accusent l’ancien prêtre [de l’archidiocèse de Chicago] d’abus sexuel).
[5] Chiesa Viva (version anglaise) de septembre 2011, Paul VI, The Pope who changed the Church (Paul VI, le pape qui changea l’Eglise), p. 60.
[6] The Washington Post du 13/6/09 dans l’article A Church Leader’s Unusual Confession (Confession inhabituelle d’un représentant de l’Eglise).
[7] Le régime fasciste se méfie de Montini. En septembre 1942, il se trouve au cœur d’un complot visant à renverser le Duce.
[8] Disponible aux Editions Saint Remi (ESR – BP 80 – 33410 Cadillac : www.saint-remi.fr). Prix de 28 euros fco de port.
[9] Peu avant la destitution de Ben Ali le 14 janvier 2011, Madame Figaro présentait la criminelle Leila Ben Ali, l’épouse du président tunisien, comme un modèle de la femme arabe : une raffinée et respectable posant avec sa quincaillerie et son or volé(cf. : L. Glauzy, Atlas de géopolitique révisée (Chroniques 2003-2010), Editions des Cîmes, 2011, p. 177).