Brièvement
Vatican II est hérétique, ce n’est pas difficile de le prouver.
Commençons par rappeler quelques définitions.
L’hérétique est celui qui profère obstinément une ou plusieurs hérésies.
Une hérésie est une contradiction avec Dieu, avec la Révélation de Dieu.
Celle-ci a deux sources : l’Ecriture Sainte et la Tradition.
Donc toute contradiction avec l’Ecriture Sainte pour autant qu’elle est claire, ou avec la Tradition pour autant qu’elle est infaillible est une hérésie.
Hérésies notoires
1) Nostra Aetate § 2 et 4 de Vatican II donnent « que toutes les religions ont des éléments de vérité et de salut. »
Ceci est en contradiction avec l’Ecriture sainte qui donne :
« Il n’y a pas de salut dans aucun autre et il n’est pas donné sous le ciel d’autre Nom aux hommes, dans lequel nous serons sauvés. »
« Et non est in alio aliquo salus nec enim nomen aliud est sub caelo datum hominibus in quo oportet nos salvos fieri. »
Actus Apostolorum IV, 12, in Biblia Sacra Vulgata (Vulgate).
Donc dire le contraire est hérétique : Vatican II est hérétique !
2) Mgr Lefebvre écrit, dans son livre Ils L’ont découronné :
Que Dignitatis Humanae de Vatican II est en contradiction avec la royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Que Jésus est Roi est dans l’Ecriture Sainte : Marc XIV, 62, Matthieu XXVI, 64. La Pape Pie XI, en 1925, dans son encyclique Quas Primas démontre que la royauté de Jésus n’est pas seulement dans l’Ancien et le Nouveau Testament, mais que cette Doctrine est dans la Tradition et la Liturgie. Donc c’est de foi !
Donc dire la contraire est hérétique : Vatican II est hérétique !
3) Mgr Joseph Ratzinger dans son livre Les principes de la théologie catholique…
… n’a pas hésité à écrire que la constitution Gaudium et Spes de Vatican II était « une sorte de contre-Syllabus »,
contraire au Syllabus infaillible de Pie IX.
Donc Vatican II est hérétique !
Citation du livre de Mgr Ratzinger :
« De tous les textes du IIe Concile du Vatican, la constitution pastorale « sur l’Eglise dans le monde de ce temps » (Gaudium et spes) a été incontestablement le plus difficile et aussi, à côté de la constitution sur la liturgie et du décret sur l’œcuménisme, le pus riche en conséquences. Par sa forme et la direction de ses déclarations,
« il s’écarte dans une large mesure de la ligne de l’histoire des conciles
« et permet, par le fait même, plus que tous les autres textes, de percevoir la physionomie spéciale du dernier Concile. C’est pourquoi il a été considéré de plus en plus après le Concile comme le véritable testament de celui-ci… »
« (…) Si l’on cherche un diagnostic global du texte, on pourrait dire qu’il est (en liaison avec les textes sur la liberté religieuse et sur le religions du monde) une révision du Syllabus de Pie IX, une sorte de contre-Syllabus.
Harnack, on le sait, a interprété le Syllabus de Pie IX tout simplement comme un défi à son siècle ; ce qu’il y a de vrai, c’est qu’il a tracé une ligne de Séparation devant les forces déterminantes du XIXème siècle : les conceptions scientifiques et politiques du libéralisme.
« (…) Contentons-nous ici de constater que le texte joue le rôle d’un contre-Syllabus dans la mesure où il représente une tentative pour une réconciliation officielle de l’Eglise avec le monde tel qu’il était devenu depuis 1789 (…) »
Liste exhaustive
• Liste des hérésies ou contradictions de Vatican II avec la doctrine catholique
• L’apostasie de Vatican II concrétisé à Assise 1986 par Jean-Paul II
• Vatican II et la Babylone tombée
Sa Sainteté Léon XIII :
« Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre, et la chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abomination dans l’impiété ; en sorte que le pasteur étant frappé, le troupeau puisse être dispersé. »
Prophétie réalisée faite par le pape Léon XIII en 1884, dans la prière « Supplique à Saint Michel ».