Catherine Filljung est née en 1848 et elle est morte en 1915. Elle était d’origine lorraine dans l’Allemagne annexée, c’était la fille d’un ouvrier agricole. Ses prophéties s’échelonnent de 1873 jusqu’à sa mort, remarquables par leur diversité et leurs précisions, la plupart s’étant déjà réalisées.
Son biographe Eugène Ebel rapporte:
« Catherine redoutait pour Paris le sort de Jérusalem. Très souvent, autrefois, on l’avait entendu s’écrier en extase: « 0 Paris, seconde Jérusalem par tes crimes, seconde Jérusalem par ton châtiment ». « Après cela, elle voyait « comme le feu du ciel qui tombait ». C’était la vengeance divine. La grande ville était assiégée. Tandis que l’ennemi la pressait du dehors, elle était en proie aux fureurs de la révolution, et à une famine si horrible que les mères dévoraient leurs enfants ». « Les émeutiers saccageaient, incendiaient Paris, principalement les beaux quartiers. »
« Après la guerre, Paris perdrait sa primauté ; une autre ville, une ville du centre devenait la capitale. »
Certaines prédictions furent adressées de Paris à Mgr Baillès, le 30 août 1853 :
« J’ai vu, depuis, un orage à faire mourir de frayeur. C’est un tonnerre comme jamais on n’en a entendu ; il semble tenir toute la terre et gronde sans relâche. Une pluie de feu tombe du ciel, comme quand il neige en grande abondance » « Il y a des morceaux de fer de différentes grosseurs, dont certains de la grosseur et de deux fois la longueur d’un chapeau d’homme. Ce feu du ciel embrase les contrées les plus coupables et brûle les malheureux habitants. Les maux seront si grands qu’on se croira à la fin du monde. »
Ces avertissements concernent bien Paris, car la voyante annonce qu’il faudra quitter Paris pour ne pas être massacré et consumé par les flammes.
Catherine « Pauvre France ! Quelles verges ! Mon Dieu ! Mon Jésus, ayez pitié de notre peuple. Il y a tout de même beaucoup d’âmes qui vous aiment. Oh oui ! Quelle iniquité, quelle corruption de mœurs !
« Vois mon enfant, dit Jésus, le grand amour que J’ai pour le pauvre monde et vois quelle ingratitude ! »
II me montra tout le mal, tous les crimes et tous les péchés : «Vois-tu ! Tout cela crie vengeance au ciel. Et pourtant si le pauvre monde voulait le reconnaître, Je lui pardonnerais de bon cœur.
Mais maintenant, Je veux montrer au pauvre monde ma justice ! II y aura des guerres et des révolutions. La France sera ruinée sans s’en apercevoir. O Paris, seconde Jérusalem, par tes crimes ! Seconde Jérusalem, par tes châtiments ! »
Les généraux délibéreront et ils diront : «Nous ne pouvons plus rien. Il faut absolument appeler le roi.» On le rétablira. Il y aura encore quelques petits revers. Puis les victoires commenceront.
Comme Marie Martel à Tilly à la même époque (1897), elle révèle que pendant les châtiments en France, le secours viendra du Ciel, par de nouvelles apparitions de Jeanne d’Arc. Les révélations des deux voyantes, à ce propos, concordent parfaitement.
En 1875, Catherine dit
« Au moment où la France épuisée, envahie, réduite à l’impuissance, serait sur le point de disparaître comme nation, alors paraîtrait le Roi ; il n’aura plus que très peu de victoires, les étrangers seront chassés de France et entièrement défaits. Très peu rentreront dans leur pays. » « Au cours des évènements, il se fera une élection pontificale ; mais après que le nouveau pape aura été régulièrement élu, les Allemands et les Italiens en susciteront un autre et l’on reverra ce scandale sans exemple depuis le moyen âge, le siège de Pierre disputé au Pontife légitime par un antipape. Celui-ci, la soeur de voyait sous les traits cardinal étranger, qui résidait à Rome. Entre les deux, il sera très facile de reconnaître le bon : les bons chrétiens ne pourront s’y tromper. »