Jean XXIII (1e partie)
Mgr Roncalli avant son Election était
Semi-Hérétique
Table de matières :
- Introduction
- Les faits
2.1. Influencé par des idées modernistes dès 1914
2.2. Association avec un évêque moderniste
2.3. Acceptation du titre cardinalice d’un socialiste
2.4. Un certain Œcuménisme avec les schismatiques orientaux
2.5. Participation à des cultes non catholiques
2.6. Prédication d’une fraternité universelle erronée
- Conclusion à partir des faits
- Roncalli comme semi-hérétique
- Notes théologiques de ses erreurs
5.1. Influence moderniste dès 1914
5.2. Association avec l’évêque Radini Tedeschi
5.3. Acceptation du chapeau cardinalice d’un socialiste en 1953
5.4. Œcuménisme avec les schismatiques orientaux
5.5. Participation à des cultes non catholiques
5.6. Prédication d’une fraternité universelle erronée
5.7. En conclusion
- L’Attitude du Pape Pius XII : Roncalli “suspect d’hérésie”
- Opinion de sédévacantistes prominents : Roncalli Semi-hérétique
7.1. Pas de consensus sur le sujet
7.2. Témoignages que Roncalli était Semi-hérétique
- Conclusion finale
– ce qui est sûr
– un Principe de Droit
1. Introduction
Dans l’examen de la validité des papes postérieurs au Concile Vatican II, la question de savoir si Angelo Roncalli, connu sous le nom de Jean XXIII, était hérétique avant son élection en 1958 est cruciale pour les catholiques.
Selon la théologie catholique d’avant 1963, un hérétique notoire ne peut être validement élu pape, car l’hérésie publique sépare une personne de l’Église (voir Cum Ex Apostolatus Officio de Paul IV, 1559).
2. Les faits
Ce chapitre examine, selon les principes de la logique thomiste et les enseignements certains de l’Église, les preuves historiques suggérant que Roncalli adhérait à des idées hérétiques, en particulier le modernisme et l’œcuménisme, avant son élection.
- 1.Influencé par des idées modernistes dès 1914
Dès 1914, alors qu’il était professeur au séminaire de Bergame, Roncalli fut accusé de modernisme, une hérésie condamnée par le pape saint Pie X dans l’encyclique Pascendi Dominici Gregis (1907). Selon la biographie de Lawrence Elliot, I Will Be Called John: A Biography of Pope John XXIII (Reader’s Digest Press, 1973, p. 59), le cardinal De Lai, secrétaire de la Congrégation des Séminaires, réprimanda officiellement Roncalli. Le cardinal déclara : « Selon les informations qui me sont parvenues, je savais que vous aviez lu Duchesne [un auteur dont l’œuvre en trois volumes fut placée à l’Index des livres interdits pour l’histoire critique et des tendances modernistes] et d’autres auteurs audacieux, et qu’à certaines occasions, vous vous êtes montré enclin à cette école de pensée qui tend à vider de sa valeur la tradition et l’autorité du passé, un courant dangereux qui mène à des conséquences fatales.»
Cette réprimande indique que Roncalli était perçu comme influencé par des idées modernistes, qui rejettent la Tradition sacrée et l’autorité de l’Église au profit d’une adaptation aux idées modernes.
- 2.Association avec un évêque moderniste
De 1905 à 1915, Roncalli fut secrétaire de l’évêque Radini Tedeschi, un progressiste connu pour ses sympathies modernistes.
Dans John XXIII: Initiator of the Changes de Leroux (p. 10), Roncalli décrit Tedeschi en ces termes: « Son éloquence ardente, ses innombrables projets et son activité personnelle extraordinaire pouvaient donner l’impression, au début, qu’il envisageait les changements les plus radicaux et qu’il était mû par le seul désir d’innover… [Tedeschi] se préoccupait moins de réaliser des réformes que de maintenir les glorieuses traditions de son diocèse et de les interpréter en harmonie avec les nouvelles conditions et les nouveaux besoins des temps. »
Cette description révèle une volonté de réinterpréter les traditions en fonction des « besoins des temps », une approche typique du modernisme, qui cherche à adapter la doctrine catholique aux idéaux modernes, en contradiction avec l’enseignement immuable de l’Église.
- 3. Acceptation du chapeaucardinalice d’un socialiste
En 1953, Roncalli insista pour recevoir le chapeau cardinalice des mains de Vincent Auriol, président de la France et socialiste convaincu. Selon Elliot (I Will Be Called John, p. 59), Roncalli qualifia Auriol d’« honnête socialiste ». Or, le pape Pie XI avait clairement enseigné dans l’encyclique Quadragesimo Anno (1931, §120) : « Nul ne peut être à la fois un catholique sincère et un véritable socialiste. » En s’associant publiquement à un socialiste et en acceptant une distinction de sa part, Roncalli manifesta un mépris apparent pour l’enseignement pontifical, suggérant une adhésion à des idées incompatibles avec la foi catholique. Cependant accepter un honneur civil n’est pas automatiquement hérésie. Roncalli le présenta comme un acte diplomatique..
- 4.Un certain Œcuménisme avec les schismatiques orientaux
Lors de son séjour en Bulgarie, Roncalli développa des relations étroites avec les schismatiques orthodoxes. Selon Luigi Accattoli dans When A Pope Asks Forgiveness (New York: Alba House and Daughters of St. Paul, 1998, pp. 18-19), Roncalli déclara :
« Catholiques et orthodoxes ne sont pas ennemis, mais frères. Nous avons la même foi ; nous partageons les mêmes sacrements, et surtout l’Eucharistie. Nous sommes divisés par quelques désaccords concernant la constitution divine de l’Église de Jésus-Christ. Les personnes qui ont causé ces désaccords sont mortes depuis des siècles. Abandonnons les vieilles disputes et, chacun dans son propre domaine, travaillons à rendre nos frères bons, en leur donnant le bon exemple. Plus tard, bien que voyageant par des chemins différents, nous réaliserons l’union entre les Églises pour former ensemble la véritable et unique Église de notre Seigneur Jésus-Christ. »
Cette affirmation est gravement erronée, car les orthodoxes, en tant que schismatiques, ne partagent pas la même foi que l’Église catholique, notamment en raison de leur rejet de la primauté papale et d’autres dogmes.
Heureusement que Roncalli corrige en quelque sorte cette erreur en disant que « Nous sommes divisés par quelques désaccords ».
En effet, l’idée d’une « union » sans conversion des schismatiques à la foi catholique est contraire à l’enseignement de l’Église, qui exige la soumission à la vérité révélée pour l’unité (voir Mortalium Animos de Pie XI, 1928).
2.5. Participation à des cultes non catholiques
Selon Renzo Allegri (Il Papa che ha cambiato il mondo, p. 66), un journaliste bulgare, Stefano Karadgiov, rapporta :
« Je connaissais des prêtres catholiques qui refusaient d’entrer dans une église orthodoxe, même en tant que touristes. Mgr Roncalli, au contraire, participait toujours aux fonctions orthodoxes, suscitant l’étonnement et la perplexité chez certains catholiques. Il ne manquait jamais les grandes cérémonies célébrées dans l’église orthodoxe principale de Sofia. Il se mettait dans un coin et suivait les rites avec dévotion. Les chants orthodoxes lui plaisaient particulièrement. »
Cette participation passive ou douteusement active à des cultes non catholiques est dangereuse car le théologien Merkelbach, dans Summa Theologiae Moralis (1:746), enseigne que l’hérésie externe se manifeste non seulement par des paroles, mais aussi par des dictis vel factis (paroles ou actes), y compris les signes, les actions ou l’omission d’actes. Participer activement un culte schismatique, même sans profession verbale d’hérésie, constitue un acte scandaleux et une adhésion implicite à une fausse religion. Ici Roncalli pourrait protester une seule présence passive dans cette liturgie, pourtant « male odorans ».
De plus, selon John Hughes dans Pontiffs: Popes Who Shaped History (Our Sunday Visitor Press, 1994), Roncalli devint ami avec le révérend Austin Oakley, chapelain de l’ambassade britannique et représentant personnel de l’archevêque de Cantorbéry auprès du patriarche œcuménique orthodoxe schismatique.
Plus troublant encore, Roncalli visita la chapelle d’Oakley, où les deux hommes priaient ensemble. Cette prière commune avec un ministre anglican, dont les ordres sont invalides selon Apostolicae Curae de Léon XIII (1896), constitue une violation grave de l’interdiction catholique de participer à des activités hérétiques. Roncalli pourrait protester qu’il pria pour la conversion de l’autre, donc de nouveau : « fumeux ».
- 6.Prédication d’une fraternité universelle erronée
Enfin, selon Kerry Walters dans John XXIII (A Short Biography) (Franciscan Media, 2013, p. 14), Roncalli proclama depuis la chaire que Jésus-Christ « est mort pour proclamer la fraternité universelle ».
Cette affirmation est incomplète et prête à des erreurs théologiques, car le Christ est mort principalement pour racheter l’humanité du péché et rétablir la communion avec Dieu. Seul dans cet acheminement il y a une fraternité universelle dans le sens de la communion de saints catholiques (catholique veut dire « universelle ») .
Mais Il n’est pas mort pour promouvoir une vague notion de fraternité universelle indépendante de la foi catholique. Une telle déclaration sans autres explications, semble refléter une vision humaniste, influencée par le modernisme, qui minimise la nécessité de la conversion et de l’adhésion à l’Église pour le salut.
3. Conclusion à partir des faits
Les preuves historiques montrent qu’Angelo Roncalli, avant son élection comme Jean XXIII, manifesta des inclinations modernistes et œcuméniques contraires à la doctrine catholique.
Ses lectures d’auteurs interdits, son association avec un évêque moderniste, son acceptation d’une distinction d’un socialiste, sa participation passive à des cultes schismatiques et hérétiques, ainsi que ses déclarations équivoques sur la foi et la fraternité universelle, constituent des actes qui, selon la théologie catholique traditionnelle, sont incompatibles avec l’orthodoxie claire et nette.
Ces éléments suggèrent que Roncalli était, avant son élection, dans une position de semi-hérésie.
4. Roncalli comme semi-hérétique
Selon ces textes il est nécessaire d’attribuer à Angelo Roncalli, avant son élection en 1958, un crime de semi-hérésie, au sens précis où l’entend l’enseignement de l’Église : temeraria, erronea, scandalosa et falsa.
D’abord, rappelons la définition de la semi-hérésie, (tirée du fichier « Hérésie…pdf ») : une inclination ou une adhésion partielle à des erreurs doctrinales graves, sans nécessairement atteindre la plénitude de l’hérésie formelle (qui requiert une pertinacité pleinement consciente et obstinée après admonition (voir chapitre sur hérésie).
Comme nous avons vu dans ledit chapitre, la semi-hérésie implique des actes ou des paroles équivoques qui manifestent une déviation matérielle ou une proximité avec l’erreur, sans exclusion totale de l’Église, mais rendant la personne ici de Roncalli suspecte de modernisme ou d’œcuménisme illicite.
Cela s’aligne sur le Formulaire infaillible du pape saint Hormisdas (vers 519), qui exige une anathème des hérésies passées et une adhésion entière à la foi apostolique, comme guide pour discerner les semi-hérétiques.
Appliquons cela aux accusations ci-dessus, qui fournissent des preuves historiques objectives et vérifiables, sans hypothèse spéculative.
Roncalli manifeste plusieurs actes qui, selon la théologie thomiste (Somme, II-II, q. 11, a. 1 : l’hérésie comme vice contre la foi, par déviation de l’intellect de la vérité divine), relèvent d’une erreur matérielle ou semi-formelle, mais non d’une hérésie plénière occulte ou publique avant élection.
5. Notes théologiques de ses erreurs
Voici les éléments clés, classés par degré de gravité théologique ( qui énumère les notes comme « temerarius » pour les opinions hardies, « scandalosus » pour les actes troublant les fidèles, et « erroneus » pour les déviations doctrinales partielles) :
- Influence moderniste dès 1914 :
La réprimande du cardinal De Lai (citée dans Elliot, I Will Be Called John, p. 59) pour lecture d’auteurs interdits comme Duchesne (mis à l’Index pour thèses modernistes, condamnées par Pascendi Dominici Gregis de saint Pie X, 1907 :
« Modernismus est veluti collectum omnium haeresium. »
« Le modernisme est comme la collection de toutes les hérésies. ») indique une inclination temeraria (opinion téméraire), qui vide la Tradition de son autorité.
Cela n’atteint pas la pertinacité formelle, car Roncalli n’a pas persisté publiquement après correction, mais cela le place en soupçon de semi-hérésie matérielle.
- Association avec l’évêque Radini Tedeschi (1905-1915) : La description de Roncalli (dans Leroux, John XXIII: Initiator of the Changes, p. 10) d’une réinterprétation des traditions selon les «besoins des temps » reflète une erreur erronea(erronée), typique du modernisme adaptatif, contraire à l’immutabilité du Depositum Fidei, le Dépôt de la Foi.
Note de Semi-hérésie par proximité doctrinale.
5.3. Acceptation du chapeau cardinalice d’un socialiste en 1953 :
Qualifier Vincent Auriol d’« honnête socialiste » (Elliot, p. 59) contredit Quadragesimo Anno de Pie XI (1931 que nul ne peut être à la fois un catholique sincère et un véritable socialiste, manifestant un acte scandalosus (scandaleux), car public et méprisant l’enseignement pontifical. Cela suggère une semi-adhésion à des idées incompatibles, sans négation dogmatique explicite.
5.4. Œcuménisme avec les schismatiques orientaux :
La déclaration en Bulgarie (Accattoli, When A Pope Asks Forgiveness, pp. 18-19 : « Catholiques et orthodoxes ne sont pas ennemis, mais frères. Nous avons la même foi ; nous partageons les mêmes sacrements, et surtout l’Eucharistie. ») est gravement erronée, car les orthodoxes rejettent la primauté papale (dogme défini par Vatican I, Pastor Aeternus, 1870).
Bien que corrigée par « Nous sommes divisés par quelques désaccords », cela reste une proposition falsa (fausse) sur l’unité sans conversion, contraire à Mortalium Animos de Pie XI (1928).
Note de semi-hérésie par équivoque œcuménique.
5.5. Participation à des cultes non catholiques :
La présence aux rites orthodoxes (Allegri, Il Papa che ha cambiato il mondo, p. 66) et la prière commune avec un anglican (Hughes, Pontiffs, 1994), malgré les protestations possibles de passivité, constituent des actes periculosus (dangereux), car l’hérésie externe inclut les factis (actes) selon Merkelbach (Summa Theologiae Moralis, 1:746 : hérésie par « dictis vel factis »). Interdits par Apostolicae Curae de Léon XIII (1896) sur les ordres anglicans invalides. Cela frôle l’hérésie matérielle, mais reste semi par absence de profession verbale.
5.6. Prédication d’une fraternité universelle erronée :
La proclamation que le Christ « est mort pour proclamer la fraternité universelle » (Walters, John XXIII, p. 14) est captiosa (captieuse), minimisant la rédemption du péché au profit d’un humanisme vague, influencé par le modernisme (Pascendi, §39). Semi-hérésie par omission de la doctrine plénière sur la communion des saints.
5.7. En conclusion.
Selon ces textes, qui s’harmonisent avec la théologie certaine pré-1963, Roncalli n’était pas hérétique formel à cause de manque de preuve d’hérésie publique, mais certainement semi-hérétique, avec des notes cumulées d’erreurs “temeraria, erronea, scandalosa et falsa” sur des points de foi ; ces censures indiquent une opposition partielle à la foi divine et catholique.
6. L’Attitude du Pape Pius XII : Roncalli “suspect d”hérésie”
L’Église qui ne permet pas l’hérésie et ne supporte pas des hérétiques dans son sein, n’a jamais condamné Roncalli pour hérésie, quoiqu’il se trouvait sur une liste de « suspect d’hérésie » sous Pie XII en raison de son association avec Ernesto Buonaiuti, un contemporain et ami proche, ce qui pourrait avoir conduit à son retrait soudain d’un poste au séminaire. Source : “« The Facts about « Pope » John XXIII » (https://novusordowatch.org/john-xxiii/, consulté le 13 novembre 2025).
7. Opinion de sedevacantistes prominents : Roncalli est Semi-hérétique
Angelo Giuseppe Roncalli est au moins semi-hérétique, même si selon la plupart de sédévacantistes il est considéré comme hérétique donc pas apte à recevoir la papauté.
Donc les opinions sont divisées, “in opiniis libertas” voir le chapitre sur cet adage.
7.1. Témoignages que Roncalli était Semi-hérétique :
Voici des témoignages de sédévacantistes prominents :
– Mgr R. : “je ne trouve aucune hérésie formelle chez Jean XXIII, mais pour moi il est hérétique”. Mais si l’on ne trouve aucune hérésie, on ne peut pas accuser d’hérétique, mais seulement de suspect d’hérésie ou une accusation semblable.
– Mgr S. : “J’ai le doute sur la papauté de Jean XXIII”
– L’éditeur B. S. : “je ne trouve aucune hérésie formelle chez Jean XXIII, quoi qu’il est pape scandaleux, j’ai le doute sur sa papauté”.
– L’abbé B. accepte Jean XXIII comme pape par manque d’hérésie formelle et célèbre sa messe de 1962 par obéissance à un pape.
Personne ne trouve une hérésie formelle publique explicite chez Jean XXIII.
NB Les noms de ces personnes sont bien connus par la rédaction, mais nous ne les produisons pas ici par manque de permission de publication.
8.Conclusion finale
– Ce qui est sûr
.. et certain est donc que Mgr Angelo Giuseppe Roncalli, avant son élection, était “semi-hérétique” (voir le chapitre sur l’ “hérésie”) dans le sens de favorisant l’hérésie, le modernisme et le liberalisme, le naturalisme et l’indifférentisme etc.. sans jamais proférer lui-même clairement une hérésie publique au sens stricte.
Pourtant qu’il soit hérétique tout court est disputé parmi les sédévacantistes, parmi lesquels un certain nombre trouve que tous ses actes et pensées suspects ensembles constituent une attitude hérétique. Ce n’est pourtant pas la définition classique de l’hérétique formel. Pour désigner quelqu’un comme hérétique formel il faut avoir la preuve de son expression publique d’une hérésie au sens stricte (voir chapitre sur “Hérésie”).
Jusqu’à présent nous ne sommes pas convaincu de l’existence d’une preuve claire d’une hérésie publique chez Mgr Roncalli.
Cependant ce grand nombre de confrères, d’évêques et auteurs laics considérant Jean XXIII comme un antipape à cause d’hérésie, doit bien comprendre qu’un catholique sérieux attends de leur part une preuve concluante d’une ou plusieurs hérésies certaines et évidentes. Et aussi longtemps qu’il n’y en a pas, nous devons bien accepter que Jean XXIII est pape (mais favorisant l’hérésie).
– Principe universel de Droit :
Nulla poena sine culpa certa et publica. (Nulle peine sans faute certaine et publique)
Code de 1917 : (sur la distinction entre suspectus et convictus) Un individu n’est jamais déclaré hérétique sans preuve publique, notoire, certaine.
En effet le Code de 1917 exige, pour toute déclaration ou sanction d’hérésie, une preuve publique, notoire et certaine. Aucune autorité ecclésiastique ne peut déclarer quelqu’un hérétique sur la base de soupçons, de rumeurs ou de preuves douteuses. Ce principe est une application de la justice naturelle et de la doctrine catholique traditionnelle : nulla poena sine culpa certa et publica.
Ainsi, le principe que nous citons est certain, sûr et conforme au droit canonique de 1917, et il est une synthèse exacte des canons 2195, 2197, 2223 § 4 et 2314.
AMDG
Note:
Puisque dans la monde sedevacantiste plusieurs confrères, dont un certain nombre d’évêques et prêtres, tiennent une opinion différente que la mienne, j’accepte et applique l’adage “in fide unitas, in opiniis libertas, in omnibus caritas”.
Puisqu’ils sont assez nombreux, il faut tenir compte avec une “évidence extrinsèque” en leur faveur, quoique la force des arguments que j’emploie dans le texte ci-dessus le semble donner la vealeur d’une “évidence intrinsèque”. En tout cas je me soumets en avance à toute décision de l’Eglise dans cette matière.