Le cas de Paul VI pape devenu antipape
devenu hérétique formelle a perdu son office
Table de matières :
Introduction
Section 1 : Définitions et Distinctions Fondamentales
1.1. Définition de l’Hérésie et ses Conséquences
1.2. Distinction Hérésie Matérielle/Formelle
1.3. Pertinacité
1.4. Résistance
Section 2 : La Bulle Cum ex Apostolatus Officio de Paul IV et le Principe Doctrinal Certain
Section 3 : L’Infaillibilité de l’Acceptation Universelle Pacifique (A.U.P.)
Section 4 : Les Hérésies Publiques et Manifestes de Vatican II et de Paul VI
Section 5 : Indéfectibilité de l’Église et Continuité en Temps de Crise
Section 6 : Analyse Historique et Canonique du Cas de Paul VI
6.1. 1963 : Élection et A.U.P.
6.2. 1964 : Hérésie Publique et Manifeste et Perte Ontologique
6.3. Résistance Immédiate
6.4. 1964-1971 : Période de Reconnaissance Progressive
6.5. Fidélité à la Bulle et A.U.P.
Section 7 : Arguments Supplémentaires
7.1. Le Pape Hérétique Ne Peut Être la Règle Prochaine de la Foi
7.2. L’Unité de Foi est Constitutive de l’Église
7.3. Impossibilité de Deux Magistères Contradictoires
7.4. Visibilité de l’Église
7.5. Impossibilité d’un Magistère Officiellement Non Contraignant
7.6. Visibilité de la Règle de Foi
7.7. Continuité Formelle de l’Église
7.8. Contre l’Objection de l’Absence de Déclaration
Section 8 : Réfutation des Contre-Arguments
Conclusion
Introduction
Selon la doctrine immuable de l’Église catholique, fondée sur les Écritures, les Pères, les Docteurs et les conciles œcuméniques avant 1963, l’hérésie publique et manifeste entraîne la perte ontologique de l’appartenance à l’Église et, par conséquent, de toute juridiction ecclésiastique. Nous démontrerons ici, par l’établissement des faits et d’un raisonnement logique que Paul VI a manifesté des hérésies publiques et manifestes, le plaçant hors de l’Église.
Cette étude examine le cas de Paul VI en détail : sa légitimité initiale confirmée infailliblement par l’Acceptation Universelle Pacifique (A.U.P.) lors de son élection en 1963 ; la perte ontologique et automatique de son office (quant au sujet de juridiction) par hérésie publique et manifeste en 1964, lors de la promulgation de la constitution Lumen Gentium ; la résistance subséquente des fidèles catholiques comme signe négatif de non-adhésion à l’hérétique ; enfin, la reconnaissance formelle et progressive de cette vacance, culminant avec les premières déclarations publiques en 1971 par le père Joaquín Sáenz y Arriaga dans La Nueva Iglesia Montiniana. Cette analyse réconcilie la bulle de Paul IV (qui atteste le principe doctrinal certain qu’un hérétique manifeste ne peut détenir la juridiction suprême) avec l’infaillibilité de l’A.U.P. (qui garantit la légitimité initiale morale, mais dont la pacificité est rompue par l’hérésie subséquente, comme simple signe négatif).
Section 1 : Définitions et Distinctions Fondamentales
1.1. Définition de l’Hérésie et ses Conséquences : L’hérésie est le rejet obstiné, après le baptême, d’une vérité de foi divine et catholique proposée comme telle par l’Église. Un docteur public qui promulgue des documents contenant des hérésies manifeste une pertinacité, présumée morale et juridique par la nature même de l’acte officiel et public (tenu ex officio de connaître la foi, sans ignorance invincible possible). Les hérétiques manifestes perdent ipso facto toute juridiction, comme l’explique saint Robert Bellarmin : « Manifestus haereticus nullo modo est de Ecclesia. » (Traduction : « L’hérétique manifeste n’est en aucune manière membre de l’Église. ») (De Romano Pontifice, livre II, chapitre 30).
Le canon N° 2314 du Code de Droit Canonique (1917) présuppose cette doctrine pour les clercs inférieurs, mais la perte ontologique du pontificat relève du droit divin.
1.2. Distinction Hérésie Matérielle/Formelle : L’hérésie matérielle est une erreur objective contre la foi, mais sans culpabilité subjective. L’hérésie formelle implique une obstination consciente et volontaire.
1.3. Pertinacité : Elle est présumée chez les docteurs publics par la nature de l’acte, non par jugement psychologique. La tradition canonique classique, rapportée notamment par Rufin et les décrétistes, enseigne : « Prima sedes non judicabitur a quoquam nisi in fidei articulis pertinaciter erraverit ». (Traduction : « La première siège ne sera jugé par personne sauf s’il a erré de manière pertinace dans les articles de foi. ») (D.T.C., 1927, Tome 7e, 2e partie, p. 1714.)
Du point de vue doctrinal strict, il n’existe pas de période grise ontologique : la vacance est immédiate en droit divin ; la reconnaissance humaine est progressive en fait historique.
1.4. Résistance : Elle constitue un signe négatif de non-adhésion ; il s’agit d’une opinion théologique probable qu’elle indique implicitement la vacance, sans la créer.
Section 2 : La Bulle Cum ex Apostolatus Officio de Paul IV et le Principe Doctrinal Certain
La bulle Cum ex Apostolatus Officio (15 février 1559) déclare : « Si contingat aliquem… ante suam promotionem vel elevationem… a fide catholica deviasse vel in aliquam haeresim incidisse… promotio… est nulla, irrita et inanis ». (Traduction : « S’il arrivait que quelqu’un… avant sa promotion ou son élévation… ait dévié de la foi catholique ou soit tombé dans quelque hérésie… sa promotion est nulle, invalide et sans effet. ») Sans déclaration constitutive, mais la constatation peut être requise pour l’ordre externe, afin d’établir le fait public.
La bulle atteste fortement le principe doctrinal certain, enseigné par la théologie commune : un hérétique manifeste ne peut être membre de l’Église et, dès lors, ne peut en être la tête. Ce principe s’applique à l’hérésie postérieure par la nature même de l’hérésie manifeste.
Section 3 : L’Infaillibilité de l’Acceptation Universelle Pacifique (A.U.P.)
L’acceptation universelle pacifique initiale morale est un fait dogmatique infaillible quant à la légitimité de l’élection ; la persévérance dans l’office dépend de la conservation des conditions exigées par le droit divin, notamment l’appartenance à l’Église. La résistance ultérieure est un simple signe négatif que le pontife est tombé ensuite dans l’hérésie.
Saint Thomas d’Aquin, Somme Théologique, II-II, q. 1, a. 10 (édition Leonina) : extrait essentiel : « Una fides debet esse in tota Ecclesia… Quae unitas servari non posset si quaestio fidei orta… determinari non posset ab eo qui toti Ecclesiae praeest ». (Traduction : « Il ne doit y avoir qu’une seule foi dans toute l’Église… Une pareille unité ne pourrait être sauvegardée si une question de foi soulevée ne pouvait être tranchée par celui qui préside à toute l’Église. »)
Section 4 : Les Hérésies Publiques et Manifestes de Vatican II et de Paul VI
Un enseignement qui contredit un dogme défini est hérétique. Le concile Vatican I (Dei Filius) déclare : « Si quis dixerit… anathema sit. » (Traduction : « Si quelqu’un dit… qu’il soit anathème. »)
Exemple rigoureux : Gaudium et Spes n° 12 : « Croyants et incroyants sont généralement d’accord sur ce point : tout sur terre doit être ordonné à l’homme comme à son centre et à son sommet. » La proposition matérielle pose l’homme comme centre et sommet de tout sur terre. Sa qualification théologique objective est hérétique, car elle contredit formellement la doctrine définie sur le primat de Dieu comme fin ultime, subordonnant l’ordre temporel au surnaturel. Cela contredit le Syllabus de Pie IX, proposition 3 : « Humana ratio, nullo prorsus Dei habito respectu, unicus est veri et falsi, boni et mali arbiter; sibi ipsi est lex et naturalibus suis viribus ad hominum ac populorum bonum curandum sufficit. » (Traduction : « La raison humaine, sans avoir égard à Dieu, est le seul arbitre du vrai et du faux, du bien et du mal ; elle est à elle-même sa loi, et suffit, par ses forces naturelles, à procurer le bien des hommes et des peuples. »)
Exemple rigoureux : Lumen Gentium introduit une collégialité où le collège épiscopal est sujet de la suprême juridiction avec le pape, contredisant directement Pastor Aeternus (Vatican I) qui affirme que le pontife romain est l’unique sujet de la suprême juridiction pleine et immédiate – contradiction portant sur le sujet même de la juridiction suprême, relevant de la constitution divine de l’Église.
Paul VI a promulgué et maintenu ces hérésies, manifestant pertinacité publique.
Section 5 : Indéfectibilité de l’Église et Continuité en Temps de Crise
La doctrine de l’indéfectibilité de l’Église catholique est une vérité de foi divine et catholique, fondée sur la Révélation divine et affirmée par le magistère constant de l’Église avant 1963. Elle garantit que l’Église, instituée par Notre-Seigneur Jésus-Christ, persévère jusqu’à la fin des temps sans jamais défaillir dans ses propriétés essentielles : sa visibilité, son unité, sa sainteté, sa catholicité, son apostolicité, son infaillibilité et son Magistère.
En effet, la perpétuité de la Loi nouvelle, selon saint Thomas d’Aquin, confirme l’indéfectibilité de l’Église comme société visible jusqu’à la fin des temps. Dans la Summa Theologica (I-II, q. 106, a. 4), il enseigne exactement : « L’état de ce monde peut subir deux sortes de changements : 1° Un changement de loi. En ce sens, aucun autre état ne doit succéder à celui de la loi nouvelle. Celle-ci a déjà elle-même succédé à la loi ancienne comme un état plus parfait succède à un état moins parfait ; mais aucun autre état de la vie présente ne peut être plus parfait que celui de la loi nouvelle… Ainsi ne peut-il y avoir dans la vie présente d’état plus parfait que celui de la loi nouvelle… L’état qui est le leur doit donc durer jusqu’à la fin du monde. » Logiquement, cette perpétuité divine exclut toute défection totale de l’Église, car une vacance prolongée sans continuité contredirait la finalité du salut promise par le Christ.
Ensuite cette vérité découle logiquement de la cause première divine : Dieu, ayant ordonné l’Église comme l’instrument nécessaire du salut, ne peut permettre qu’elle soit corrompue sans contredire Sa promesse, comme l’explique saint Thomas d’Aquin : « La foi repose sur l’autorité divine » (Summa Theologica, II-II, q. 2, a. 10).
L’indéfectibilité désigne la propriété par laquelle l’Église catholique, fondée par le Christ, demeure immuable dans ses caractéristiques essentielles jusqu’à la fin des temps, comme l’affirme l’Encyclopédie Catholique (1913) : « Parmi les prérogatives conférées à Son Église par le Christ se trouve le don de l’indéfectibilité. Par ce terme, on signifie non seulement que l’Église persistera jusqu’à la fin des temps, mais encore qu’elle préservera intactes ses caractéristiques essentielles. »
Cette indéfectibilité s’applique à l’Église comme société visible et hiérarchique, et non à ses membres individuels, qui peuvent défaillir. Logiquement, l’indéfectibilité découle de la finalité divine : l’Église est l’instrument du salut, et sa défection contredirait la promesse divine.
Les fondements scripturaires sont certains : Matthieu 16:18 : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. » Cette promesse garantit que l’Église ne sera jamais vaincue par l’erreur ou la corruption. Matthieu 28:20 : « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » La présence continue du Christ assure la permanence de l’Église.
La Tradition apostolique, transmise par les Pères et les conciles, confirme cette doctrine. Le Concile Vatican I (1870), dans Pastor Aeternus, lie l’indéfectibilité à l’infaillibilité : « L’Esprit Saint n’a pas été promis aux successeurs de Pierre pour qu’à travers Sa révélation ils manifestent une nouvelle doctrine : mais pour que, par Son assistance, ils gardent religieusement et exposent fidèlement la révélation transmise par les Apôtres, ou le dépôt de la foi. »
Selon la théologie scolastique, l’indéfectibilité se manifeste en trois aspects principaux : dans l’existence (in esse) : l’Église subsiste toujours comme société visible et hiérarchique ; dans l’enseignement (in docere) : l’Église ne peut errer dans la foi ; dans l’action (in agere) : l’Église reste sainte dans ses moyens de sanctification.
En temps de crise prolongée, comme la vacance actuelle du Siège depuis 1964, l’indéfectibilité assure la continuité par la juridiction de suppléance (canon 209 du Code de 1917, s’appliquant aux actes nécessaires au salut des âmes en cas d’erreur commune ou de doute probable, tant au for externe qu’interne, sans jamais suppléer le pouvoir suprême et universel du pontife romain) et le rôle des évêques fidèles, qui maintiennent le magistère ordinaire universel et les sacrements. Des exemples historiques de vacance prolongée confirment cette survie : la Grande Vacance occidentale (XIVe siècle) ou les crises ariennes, où l’Église subsista par des évêques comme saint Athanase.
Ainsi, l’indéfectibilité exclut toute défaillance totale et garantit que l’Église visible et hiérarchique persévère jusqu’à la consommation des siècles, même en sédévacance prolongée.
Section 6 : Analyse Historique et Canonique du Cas de Paul VI
6.1. 1963 : Élection et A.U.P. : Paul VI fut élu le 21 juin 1963 et accepté pacifiquement par l’Église entière, ce qui constitue un fait dogmatique infaillible confirmant sa légitimité initiale.
6.2. 1964 : Hérésie Publique et Manifeste et Perte Ontologique : Le 21 novembre 1964, Paul VI promulgua la constitution dogmatique Lumen Gentium, qui introduit une doctrine sur la collégialité épiscopale contredisant directement le dogme défini par le concile Vatican I dans Pastor Aeternus sur la primauté et la juridiction immédiate du pontife romain. Cette promulgation constitue une hérésie publique et manifeste. La perte de l’office papal est alors immédiate et automatique (ipso facto), par le principe doctrinal certain attesté par la bulle de Paul IV et enseigné par la théologie commune : l’hérétique manifeste cesse d’être membre de l’Église et ne peut en être le chef visible.
6.3. Résistance Immédiate : Dès les sessions conciliaires, le Coetus Internationalis Patrum, groupe d’évêques fidèles, opposa résistance aux erreurs, rompant ainsi la pacificité de l’acceptation. C’est une opinion théologique probable que cette résistance est une déclaration implicite de vacance.
6.4. 1964-1971 : Période de Reconnaissance Progressive : Entre 1964 et 1971, la résistance aux erreurs et la désobéissance dutifulle dans les matières de foi se généralisèrent parmi les catholiques fidèles, sans que l’Église entière commît d’erreur collective. La prise de conscience humaine de la vacance fut progressive. La première déclaration formelle publique survint en 1971 avec le livre du père Joaquín Sáenz y Arriaga, La Nueva Iglesia Montiniana, qui conclut à l’hérésie de Paul VI et à la vacance du Siège.
6.5. Fidélité à la Bulle et A.U.P. : La bulle de Paul IV atteste le principe doctrinal certain ; l’A.U.P. garantit infailliblement la légitimité initiale en 1963, mais non post-hérésie. L’Église ne s’est pas trompée : la résistance prouve la non-adhésion infaillible à l’hérétique.
Section 7 : Arguments Supplémentaires
7.1. Le Pape Hérétique Ne Peut Être la Règle Prochaine de la Foi : Principe certain : la règle prochaine de la foi est le magistère vivant de l’Église ; or un hérétique ne peut pas être règle de la foi, car nul ne peut être à la fois règle et déviation. Saint Thomas, II-II, q. 1, a. 10, enseigne que la foi exige une autorité ultime non défaillante. Donc, si un pape enseigne publiquement une doctrine contraire à la foi définie, il se disqualifie ontologiquement comme règle, avant toute déclaration.
7.2. L’Unité de Foi est Constitutive de l’Église : L’Église n’est pas une société vague ; elle est définie par une même foi, un même culte, un même gouvernement. Si le chef visible enseigne une foi nouvelle incompatible, il rompt formellement l’unité constitutive. Donc, il ne peut pas être principe d’unité, donc il ne peut pas être pape.
7.3. Impossibilité de Deux Magistères Contradictoires : Ou bien Vatican I est vrai, ou bien Vatican II l’est. S’ils sont contradictoires sur la collégialité, la liberté religieuse, l’œcuménisme, ils ne peuvent provenir du même magistère infaillible. Donc, l’autorité qui promulgue Vatican II ne peut pas être la même autorité formelle que celle de Vatican I.
7.4. Visibilité de l’Église : Si Paul VI restait pape après 1964, alors l’Église visible aurait adopté officiellement des doctrines condamnées antérieurement. Cela contredit directement l’indéfectibilité et la visibilité de la vraie Église. La seule solution catholique est la vacance.
7.5. Impossibilité d’un Magistère Officiellement Non Contraignant : Paul VI a promulgué Lumen Gentium comme constitution dogmatique. Or un pape ne peut promulguer officiellement, au nom de l’Église universelle, un enseignement doctrinal qui serait simplement « pastoral » et non normatif en matière de foi et d’ecclésiologie. La qualification officielle de l’acte engage nécessairement l’autorité magistérielle. Donc, si l’enseignement est erroné, l’autorité qui l’édicte ne peut être l’autorité catholique formelle.
7.6. Visibilité de la Règle de Foi : La règle prochaine de la foi doit être objectivement identifiable par les fidèles simples. Si un pape pouvait rester pape tout en enseignant publiquement des doctrines contraires aux définitions antérieures, la règle prochaine de la foi deviendrait intrinsèquement équivoque, ce qui est incompatible avec la nature même de la foi théologale, qui requiert un objet proposé sans ambiguïté.
7.7. Continuité Formelle de l’Église : L’Église ne se définit pas par une simple continuité matérielle d’institutions ou de noms, mais par la continuité formelle de la foi, du culte et du gouvernement. Une autorité qui conserve la forme extérieure tout en changeant la substance doctrinale ne peut être formellement l’Église catholique, même si elle en conserve les apparences.
7.8. Contre l’Objection de l’Absence de Déclaration : Il est faux de prétendre qu’une déclaration de l’Église serait nécessaire pour que la perte de l’office se produise. La déclaration est déclarative et non constitutive. Elle constate un fait déjà accompli en droit divin. L’absence de déclaration n’empêche donc nullement la vacance réelle du Siège.
Section 8 : Réfutation des Contre-Arguments
L’Église n’a pas erré dans son discernement global : la résistance immédiate et croissante des fidèles catholiques aux erreurs promulguées prouve précisément la non-adhésion infaillible à l’hérétique, préservant ainsi l’indéfectibilité divine promise par le Christ. Cette résistance, loin d’être un schisme, constitue un acte dutiful de fidélité à la doctrine apostolique immuable, rompant la pacificité de l’acceptation sans introduire d’erreur collective dans l’Église vraie, qui subsiste dans les membres attachés à la foi intégrale. L’indéfectibilité est pleinement préservée, car l’Église visible et hiérarchique continue par la juridiction de suppléance et le magistère ordinaire des évêques fidèles. Toute objection fondée sur une prétendue nécessité de déclaration constitutive ignore que la perte est déjà accomplie en droit divin ; la déclaration n’est que constatative.
Conclusion
Paul VI fut reconnu pape légitime en 1963 par l’Acceptation Universelle Pacifique, signe infaillible de sa validité initiale selon la doctrine catholique certaine. Cependant, par sa promulgation publique et obstinée de doctrines hérétiques publiques et manifestes, notamment dans Lumen Gentium le 21 novembre 1964, il perdit ipso facto l’office papal selon le principe doctrinal certain attesté par la bulle de Paul IV et enseigné par la théologie commune (saint Robert Bellarmin). Cette perte est ontologique quant au sujet de juridiction et automatique en droit divin : l’hérétique manifeste cesse d’être membre de l’Église et ne peut en être le chef visible. Dès ce moment, la résistance des catholiques fidèles constitua un signe négatif de non-adhésion et une indication implicite de la vacance du Siège, rompant la pacificité sans erreur collective de l’Église. La reconnaissance formelle et publique de cette vacance fut progressive, culminant avec les déclarations du père Joaquín Sáenz y Arriaga en 1971. Ainsi, l’Église préserva son indéfectibilité, sa visibilité et son unité dans les fidèles attachés à la doctrine apostolique immuable.
Oremus pro Ecclesia.