La religieuse de Belley ou de Bellay était une soeur hosptalière de la ville de Belley. Cette religieuse dicta ses prophéties de 1810 jusqu’à 1820, année où elle vraisemblablement elle mourut. (résumé de sa vie)
Prophéties
«Alors Dieu détournera sa main de celui qui aura signé ces arrêts injustes, et le jour de la fête des siens, son exil sera décidé. Les méchants triompheront, la Seine charriera des cadavres, le sang coulera sur et sous les pierres de la grande ville ; des femmes et enfants périront. Ceci arrivera avant la fin de juillet 1830. Et pendant le mois d’août, une branche glorieuse des Bourbons sera coupée ; un Bourbon doit périr, un autre sera élevé. Avant la fin de l’année, il tremblera. Ceux qui l’auront élevé tressailliront. Je vois la faim les poursuivre et le sang couler. Des drapeaux funèbres s’élèvent ; tout est perdu pour eux.
« Ils semblent triompher encore les insensés, ils se rient de Dieu ; les temples sont fermés, les ministres fuient ; le Saint Sacrifice cesse. Malheur, malheur à la cité corrompue ! Des cris retentissent de toutes parts : «Vive la République ! – Vive Napoléon ! – Vive Henri ! – Vive Louis ! Quelle confusion ! Le feu, le sang, la faim, tout l’enfer. Trois fois malheur à la cité du sang ! Malheur à la cité de l’hérésie ! Malheur à la cité du crime ! Les méchants veulent tout détruire ; leurs livres, leurs doctrines inondent le monde.
Le jour de la justice est venu. Je vois, à l’aspect de celui que l’on a méconnu, le monde fléchir et tomber. Une femme l’a sauvé, une femme le suit, un ministre du Très-Haut le soutient ; ce ministre vient d’être oint de l’huile sainte. Dieu les accompagne. Voilà votre roi.
Il paraît au milieu de la confusion de l’orage. Quel affreux moment : les bons, les méchants tombent, Babylone est réduite en cendres ; malheur à toi, ville maudite !
Il y eut en même temps une grande bataille, si furieuse qu’on n’en avait jamais vu de pareille. Le sang coulait comme une forte pluie, surtout du sud au nord, car l’ouest paraissait plus calme. Les méchants voulaient exterminer tous les serviteurs de la religion de Jésus-Christ. Ils en avaient abattu un grand nombre et criaient déjà victoire, lorsque soudain les bons furent encouragés par un secours qui leur venait d’En-Haut, et les méchants confondus et vaincus.
Un Saint lève les mains vers le ciel ; il apaise la colère divine. Il monte sur le trône de Saint Pierre. Le Grand Monarque monte sur celui de ses pères, le trône. Tout s’apaise à leurs voix.
Les autels se relèvent. La religion renaît. Les méchants sont détruits et confondus. Les autels se relèvent. Les injustices se réparent. Le Grand Monarque, de sa main réparatrice, a tout sauvé. Il ne fait que passer et sa gloire est courte. Il est né dans le malheur. L’enfant de l’exil lui succède. La paix sera alors donnée à la France, mais la fin des temps ne sera pas éloignée.
La durée de tous ces bouleversements ne dépassera pas trois mois, et la grande crise, dans laquelle les bons doivent triompher, sera courte.
Ces événements se produiront lorsque les méchants auront répandu un grand nombre de mauvais livres. Mais, dès qu’ils seront passés, l’ordre sera rétabli de nouveau et les injustices, de quelques natures qu’elles soient, seront réparées. Ce sera chose facile, parce que la majorité des méchants périra dans la grande lutte et les survivants seront si terrifiés par le châtiment des autres qu’ils ne pourront pas ne pas voir le doigt de Dieu et adorer sa toute puissance.
Plusieurs se convertiront. Puis la religion refleurira de la façon la plus admirable. J’ai vu, sous ce rapport, des choses si belles, qu’il m’est impossible de les raconter.»
Jésus Christ lui dit : « La famille royale va être punie, et elle me paiera les expiations qu’elle me doit. Mais parce que Je me la suis choisie, Je ferai pour elle ce que J’ai fait pour Loth, et Je la sauverai de Sodome et l’enfant. L’usurpateur viendra s’asseoir sur le trône où ma vengeance le trouvera plus tard. La démence et l’aveuglement règnent. Les bons désespèrent devant le succès de l’iniquité, et la France périrait si elle n’était consacrée à Marie. Mais ce qui appartient à Marie ne périt pas. L’expiation sera aussi grande que le crime ; et J’ai à me venger fortement de la France ; mais J’ai abrégé le temps qui m’est dû. Vous aurez pour signe de la fin de ces choses, quand l’usurpateur croira son triomphe assuré et qu’il s’applaudira de ce qu’il peut, car c’est dans sa fumée que Je frapperai. Et il se fera sentir aux âmes, et ils se désoleront, mais l’épreuve sera courte.
L’aveuglement ira jusqu’au bout. Paris périra ; mais ils diront « Il y avait des souterrains dans Paris, et le feu y a été mis ». Et ils s’endurciront.
La seconde ville du royaume sera frappée, et ils ne croiront point encore.
Une troisième ville sera frappée, et ils commenceront à crier merci.
Et quand le sang aura coulé, l’enfant du miracle rentrera. Il n’ira point habiter Paris, car les bêtes elles-mêmes n’en approcheront plus. Il choisira sa capitale vers le midi. Je lui donnerai un régent, un guide, un conseiller qui sera un Saint, et ils suivront mes voies. Et la religion brillera, car il y aura un renouvellement.
Je veillerai jusqu’au bout sur la famille de l’enfant, parce que Je me la suis choisie et elle régnera jusqu’à la fin. Elle sera environnée de dangers et l’usurpateur dressera contre elle toutes sortes d’embûches. Ses ennemis seront acharnés contre elle et ses ennemis n’oublieront aucun moyen. Mais elle triomphera, et ma puissance éclatera dans son chef. »