Conclusion générale : le Bien de l’Eglise

Conclusion générale

“l’Église catholique ressemble à un ressort :
plus on l’enfonce, plus elle rebonde avec vigueur” (P.L.)

L’Église catholique, fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ comme société visible et parfaite, subsiste nécessairement jusqu’à la fin des temps, indéfectible dans sa constitution hiérarchique et dans la conservation de la vraie foi. La promesse du Sauveur — « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu XVI, 18), et encore : « Voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la consommation des siècles » (Matthieu XXVIII, 20) — exclut absolument toute défection de l’Église universelle.

Cependant, si l’Église est indéfectible, rien n’empêche qu’un Pontife romain individuel perde sa charge. La doctrine constante, confirmée par le Code de Droit Canonique de 1917 (can. 188 §4), enseigne que le Pontife peut cesser d’être pape par mort, abdication volontaire, folie, mais aussi par hérésie, apostasie ou schisme publics. Car, selon l’axiome de saint Robert Bellarmin, « l’hérétique manifeste n’est en aucune manière membre de l’Église » (De Romano Pontifice, II, 30) ; dès lors, il ne peut en être la tête.

Or, il a été démontré que le concile Vatican II a enseigné des doctrines déjà solennellement condamnées comme hérétiques, telles que le droit civil à la liberté religieuse, la reconnaissance des fausses religions comme « moyens de salut », et la prière commune avec les hérétiques considérée comme louable. Ces propositions sont contraires au magistère infaillible antérieur, notamment à Quanta Cura de Pie IX et à Satis Cognitum de Léon XIII.

En promulguant ces doctrines et en les imposant à toute l’Église, Paul VI et ses successeurs se sont rendus coupables d’hérésie publique et manifeste. Or, selon la bulle Cum ex apostolatus officio de Paul IV (1559), « si jamais il arrivait qu’un Pontife romain dévie de la foi ou tombe dans l’hérésie, sa promotion serait nulle et sans effet » ; et selon le droit canon, l’hérétique perd ipso facto tout office et toute juridiction. La conclusion est donc nécessaire : Paul VI et ses successeurs n’ont pas été de vrais papes, mais des usurpateurs.

Certains ont objecté l’« Acceptation pacifique et universelle » (A.P.U.) comme signe d’une légitimité infaillible. Le rejet par les sedevacantistes, vrais catholiques et donc l’absence de véritable A.P.U. catholique pour les papes conciliaires est une confirmation supplémentaire de la vacance du Siège.

Faut-il conclure que l’Église aurait failli ? Non, car l’indéfectibilité exclut toute défection. Le Christ, Tête invisible, supplée directement la juridiction en période de vacance, selon le principe de suppléance reconnu par la théologie morale (saint Alphonse de Liguori) et par le droit canon (can. 209 CIC 1917). Ainsi, les évêques et prêtres demeurés fidèles à la foi catholique exercent une juridiction de suppléance pour enseigner, sanctifier et gouverner les fidèles, assurant la continuation visible de l’Église et la survie des moyens de salut.

En définitive, nous pouvons conclure avec certitude que :

 

Le concile Vatican II a enseigné des hérésies.

 

Paul VI et ses successeurs, en les promulguant, ont perdu ipso facto toute autorité pontificale.

 

Le Siège apostolique est vacant depuis les hérésies publics des “papes”.

 

L’Église reste indéfectible, gouvernée invisiblement par le Christ et visiblement par ses ministres fidèles, en attendant qu’Il accorde à son Église la grâce d’un Pontife légitime.

 

Cette vacance prolongée, loin de signifier la ruine de l’Église, manifeste au contraire la fidélité du Christ à sa promesse. Car, même privée d’un pape actuel, l’Église demeure une société vivante, visible et hiérarchique, continuant à transmettre la vraie foi et les sacrements, jusqu’au jour où, selon les voies de la Providence, un vrai Pontife sera élu pour restaurer la plénitude de l’autorité visible dans l’Église militante.

Le Bon Dieu permet le mal uniquement en vue d’un plus grand bien.

Donc le « Bien » futur de l’Eglise sera plus grand que le mal qu’elle subit actuellement avec patience mais espérance. Lisez toutes les prophéties sur le grand monarche et la grand pape qui vont venir après cette période d’apostasie.

Prions pour l’épanouissement total et maximal de l’Eglise.

Sainte Vierge Marie, gardienne de la Foi, priez pour nous.

Saint Joseph, Patron de l’Eglise, donnez-nous de bon Pasteurs

Saint Michel Archange, délivrez nous des embûches du démon et de ses suppôts.

Tous les Saints et Saints Anges de Dieu, priez pour nous.

 

Je soumets tous mes écrits totalement au jugement définitif de l’Eglise.

Roma locuta, causa finita.

AMDG

 

Votre humble serviteur

Fr Eric Jacqmin+

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